Moanda : un présumé pyromane en série aux arrêts
Les habitants du 1er arrondissement de Moanda chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou, ont été témoins d’un drame dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 juillet 2024. Entre 2 heures et 4 heures du matin, une série d’incendies a entraîné plusieurs dégâts matériels. Incendies d’origine criminelle causée par un présumé pyromane, sur lequel les populations ont pu mettre la main, non sans manquer de lui faire passer un sale quart d’heure avant l’arrivée des forces de l’ordre.
C’est le fait qui alimente à coup sûr les conversations dans les quartiers du 1er arrondissement de Moanda dans la Lebombi-Leyou. En effet, le premier incendie s’est déclaré dans la cuvette en contrebas du grand marché au quartier Masango. Réduisant ainsi tout en fumée, dont un bâtiment en planches qui abritait plusieurs ateliers. Le second incendie s’est produit au quartier Moukagnissi. Là-bas, les flammes ont ravagé des habitations en planches également. Et le dernier a été déclenché au quartier Fumier, dans maison en bordure de route faisant. Celle-ci faisait office de dépôt, brûlant près de 650 ballots de vêtements.
Le pyromane arrêté
Après tous ces sinistres, les habitants de cette partie de la province du Haut-Ogooué n’ont ménagé aucun effort pour éteindre les flammes. Tout en attendant l’arrivée des sapeurs-pompiers de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Seulement, en dépit de leur promptitude, les incendies qui ont été déclenchés entre 2h et 4h du matin n’ont pas permis aux pompiers de couvrir toutes les zones en feu à temps. C’est donc au petit matin que les populations du 1er arrondissement de Moanda ont mis la main sur le présumé pyromane.
Il s’agissait d’un homme qui aurait sévi toute la nuit à travers ces incendies dit criminels. Ce dernier a malheureusement subi la colère de la population qui s’est empressée de lui faire passer un sale quart d’heure de façon physique. Ce dernier a donc reçu une correction avant d’être remis aux autorités compétentes. Le présumer pyromane présentait lors de son interpellation des signes de démence mais qui reste à être confirmés par les autorités judiciaires. Nous y reviendrons.