Moanda : un braquage déjoué de justesse au quartier Montagne-Sainte
Un braquage à main armée a été déjoué samedi soir à Montagne-Sainte, dans le 1er arrondissement de Moanda. Grâce au sang-froid du tenancier, les deux malfrats, armés d’un calibre 12, ont pris la fuite après qu’un tir a retenti dans la petite boutique. Une enquête est ouverte.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du samedi 6 décembre 2025, aux alentours de 21h30. Deux individus cagoulés font irruption dans une épicerie du quartier Montagne-Sainte, brandissant un fusil de type calibre 12 en direction du propriétaire, un ressortissant tchadien de 52 ans, Amhid Saleh Tidjane. Les malfaiteurs exigent immédiatement qu’il « ouvre la caisse », menaçant de tirer.
Mais les braqueurs ne s’attendaient pas à la résistance du commerçant. Profitant d’un moment d’inattention, alors que l’un d’eux rechargeait l’arme, le tenancier tente de saisir le fusil pour empêcher le braquage. Une altercation physique s’engage alors dans la petite boutique.
Un coup de feu et une fuite précipitée
Au cours de la lutte, un tir se déclenche et vient perforer le plafond de l’épicerie, projetant tout le secteur dans la stupeur. Saisis de panique, les deux individus lâchent l’arme et prennent leurs jambes à leur cou, laissant derrière eux une scène chaotique et un commerçant encore sous le choc.
Aussitôt, les riverains alertés par le coup de feu se regroupent sur les lieux, constatant l’ampleur du danger auquel a échappé le boutiquier. Le lendemain matin, accompagné de plusieurs membres de sa famille, Amhid Saleh Tidjane s’est présenté au commissariat de Moanda pour déposer plainte.
Une population inquiète face à la recrudescence des braquages
Cet épisode survient dans un contexte où Moanda fait face à une hausse notable des actes de banditisme, notamment dans les quartiers périphériques. Les riverains de Montagne-Sainte affirment vivre « dans la peur permanente », les braquages nocturnes étant devenus plus fréquents.
Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour identifier et interpeller les deux malfaiteurs. Le fusil abandonné sur place devrait constituer un élément déterminant pour les investigations. Dans l’attente, les habitants appellent à un renforcement de la présence policière et à des mesures plus fermes pour endiguer l’insécurité dans cette zone sensible du Haut-Ogooué.








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