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Massacre de Franceville : la famille exige la peine de mort pour le présumé meurtrier

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La ville de Franceville, Chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, a été le témoin d’un drame effroyable qui a plongé tous les habitants de cette partie du Gabon dans l’effroi ce samedi 6 janvier 2024. Yannick Noah Belingui, aurait violemment assassiné 4 membres d’une famille. Devant l’acte insoutenable commis par le présumé meurtrier, les parents des victimes réclament purement et simplement l’exécution de ce dernier. 

Les corps décapités et démembrés d’un homme, d’une femme et d’un enfant ont été retrouvé au quartier montagne sainte, dans le deuxième arrondissement de la commune de la ville de Franceville. Une tragédie insoutenable qui aurait été commise par Yannick Noah Belingui, 37 ans, natif de la province du Haut-Ogooué et présumé meurtrier. Si le criminel a reconnu avoir assassiné les victimes, pour les membres de leurs familles le même sort devrait lui être infligé. 

Pour ces derniers, il est inadmissible qu’un individu ayant massacré à la machette toute une famille, puis jeté les dépouilles des deux enfants dans le fleuve Mpassa après les avoir violées sans remords pour une supposée affaire de bouteille de gaz, soit en attente d’un jugement. Face à ce qui s’apparente à un crime capital, les parents des victimes réclament une sanction lourde. « Nous voulons la justice, on doit le mettre au Poteau. La communauté nationale et internationale doit voir que y a eu un criminel qui a tué toute une famille à lui seul. Nous interpellons le président de la transition, il ne doit pas aller en prison, cette histoire ne doit pas s’arrêter là, il doit servir d’exemple, on doit aussi le tuer» a fustigé un membre de la famille des victimes. 

La peine de mort une solution pour les criminels ?

Si la loii N°003/2010 du 15/02/2010 portant abolition de la peine de mort, dans son article 2 indique que « La peine de mort est abolie en République Gabonaise », il serait temps que des actes d’une aussi grande gravité soient sévèrement punis. En effet, depuis des années, on assiste à une montée en puissance des homicides à travers le pays. Lesquels sont pour la plupart qualifiés de crimes rituels. Et dans bien des cas, les auteurs recouvrent la liberté après avoir purgé leur peine ou pas. Et ce, au nez et à la barbe des familles éplorées.

  
Si les nations Unies estiment que « la peine de mort n’est pas compatible avec le droit à la vie et le droit de ne pas être soumis à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », alors comment agir face à ces personnes qui otent la vie d’autres individus sans scrupule? Doit-on accepter qu’un individu au motif d’une dispute arrache la vie à ses semblables sans s’inquiéter des répercussions?  Il serait temps que le gouvernement se penche réellement sur ce dossier des crimes qui sont commis avec une telle facilité sans notre pays. À croire que le souffle de vie n’a pas de valeur au Gabon.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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