Libreville : un ouvrier perd la vie après une chute du 6ème étage
Un jeune gabonais de 22 ans répondant au nom de Donald est passé de vie à trépas le mardi 8 octobre en tombant du 6ème étage d’un bâtiment en construction. Selon le récit du quotidien L’Union ce 12 octobre 2024, le drame serait survenu sur le chantier de construction de la cité Émeraude sis au boulevard Bessieux dans le 2ème arrondissement de Libreville.
En effet, le jeune homme âgé de 22 ans a perdu la vie sur le chantier de la société libanaise ETAG, l’un des sous-traitants du groupe Mosaic, entreprise adjudicataire des travaux de construction de la nouvelle cité administrative situé en plein coeur de Libreville plus précisément au Boulevard Bessieux, dans le 2ème arrondissement. Il semblerait que la victime aurait malheureusement chuté du 6ème étage où il travaillait en tant que coffreur pour atterrir sur la dalle au 1er étage.
Les travailleurs sur le chantier de la cité Émeraude en danger de mort
Selon les témoignages recueillis auprès de ses collègues, Donal travaillait en qualité d’aide coffreur mais effectuait les tâches qui n’étaient pas les siennes sans avoir la maîtrise des techniques liées à sa protection. « Il est d’abord monté au 7ème étage sans équipement de protection parce qu’ici personne n’en a. Avant de redescendre au 6ème où il a défait les supports des planches. C’est pendant qu’il travaillait vers 11 heures qu’il a posé le pied au mauvais endroit et fait cette chute en atterrissant violemment sur la dalle du 1er étage avant de s’écraser au sol sur les barres de fer de 20 » a confié un de ses collègues à au quotidien L’Union.
Choqués de la scène insoutenable qui venait de se produire, ces derniers en vue de protester contre le mauvais traitement infligé par les responsables du chantier, lequel a fini par coûter la vie à Donald, ses collègues ont décidé de lancer un mouvement de protestation. « Ils ont voulu recouvrir le corps d’une simple bâche, le temps qu’on vienne récupérer la dépouille. Une chose que nous avons unanimement refusé. Il s’agit d’un être humain pas d’un animal » ont -il déploré ajoutant qu’il était inconcevable de continuer à travailler dans de telles conditions, sans équipements de protection , sans filet de protection autour du bâtiment et payer à 550 FCFA indique l’Union. Face au drame qui s’est produit, les employés ont lancé un cri d’alerte à l’endroit des plus hautes autorités de la transition.