Libreville: recrudescence d’actes de vandalisme et vols de climatiseurs à l’UOB
L’Université Omar Bongo (UOB), située dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, est depuis plusieurs semaines le théâtre de nombreux actes de vandalisme. En effet, des vandales se seraient introduits dans le « Temple du savoir » et auraient saccagé plusieurs amphithéâtres et bâtiments, emportant divers matériels notamment des climatiseurs dans le but de les vendre. Par ailleurs, les alentours seraient devenus un véritable guet-apens pour toutes les personnes s’y aventurant, et ce, que ce soit de jour comme de nuit.
L’UOB enregistre des effractions au quotidien, et ce depuis 2010. Des salles de classe et bureaux administratifs sont vidés de leurs contenus, le mobilier et autres matériels à usage pédagogique sont la cible des voleurs. À ce jour, le butin de ces malfrats agissant généralement de nuit se chiffre à des grilles antivols, des splits et climatiseurs, des chaises et tables-bancs, des portes avec serrures endommagées, et des réservoirs d’eau et cubitainers, selon les déclarations de certains étudiants et certains membres du corps rectoral.
Une situation dont se plaignent les étudiants mais aussi les riverains lesquels ne savent plus à quel saint se vouer. D’autant plus que des agressions sont orchestrées de jour comme de nuit. « L’arrière de l’UOB est devenu un repaire de bandits. Il y a des gendarmes qui sont censés veiller de nuit mais nous ne voyons pas les résultats. Et souvent quand ils appréhendent des malfrats, l’administration ne porte pas plainte donc ces derniers sont relâchés et recommencent à faire les mêmes choses » a déclaré un étudiant.
Par ailleurs, malgré les nombreuses promesses des autorités gouvernementales de poser des actions fortes pour sécuriser l’UOB, rien n’a été fait. Le campus qui s’étend sur une superficie de 32 hectares est toujours dépourvu d’une réelle barrière qui permettrait de filtrer les entrées et les sorties. À cela s’ajoutent les problèmes d’éclairage, et l’absence de police de proximité. Autant de maux pour lesquels sont attendus les pouvoirs publics qui semblent avoir d’autres priorités que le bon fonctionnement du Temple du savoir.