Libreville: «Papy» écroué pour viol sur la fillette de 10 ans de sa locataire
La recrudescence des cas de viol n’a de cesse de susciter des preoccupations dans la société gabonaise. Le dernier fait en date est celui de Théophile Mba, compatriote âgé de 56 ans qui aurait agressé sexuellement une fillette à Nkoltang à quelques encablures de Libreville, le dimanche 20 mars dernier. La victime, âgée de 10 ans, est la fille de sa locataire, qui a soumis l’affaire aux services judiciaires de la localité, rapporte le site Infos241.
Les faits se seraient déroulés le dimanche 20 mars 2022 à Nkoltang dans la province de L’Estuaire au lieu-dit Derrière-le-tourbillon. Ce jour-là, la mère de la victime serait rentrée à son domicile plus tôt et se serait inquiétée de ne pas voir sa fille à la maison. Surprise, elle aurait interrogé son fils, lequel lui aurait indiqué que sa sœur se trouverait dans la chambre de Théophile Mba, leur bailleur, affectueusement appelée « Papy ».
La mère se serait rendue aussitôt au domicile de son bailleur afin de savoir ce qu’y faisait sa fille. Une fois sur place, elle aurait cogné à la porte sans que personne ne réponde. Un fait qui aurait encore plus attisé sa curiosité. Elle aurait donc décidé de regarder au travers des planches de la pièce et c’est à ce moment qu’elle aurait vu Théophile Mba en pleins ébats sexuels avec la fillette de 10 ans. Une découverte pour laquelle elle aurait aussitôt donné l’alerte au voisinage.
Lors de l’interrogatoire, la fillette de 10 ans aurait indiqué que c’était la 3ème fois qu’elle avait des rapports sexuels avec « Papy ». Ce dernier aurait même tenté de lui faire une sodomie avant de finalement y renoncer devant le cris de douleur de sa victime. Des révélations pour lesquelles une plainte aurait été déposée auprès des services judiciaires, qui ont procédé à l’interpellation de Théophile Mba avant de le placer en détention préventive à « Sans famille » le mercredi 23 mars dernier pour présomption de viol sur mineure de moins de 15 ans. Il risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle et une amende de 50 millions de FCFA au plus, conformément aux dispositions de l’article 36 du nouveau code pénal.