Libreville : montée de tension entre commerçants de la Peyrie et agents municipaux
Le mercredi 22 novembre 2023, les commerçants du marché de la Peyrie dans le 3ème arrondissement de Libreville sont montés au créneau. Avec l’aide du Syndicat des débrouillards du Gabon (SDG), ces vendeurs ont dénoncé les abus de certains agents municipaux. Une situation qui devrait interpeller le délégué spécial en charge de la commune de Libreville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo surtout que ces agissements ternissent l’image de l’institution.
L’essor vers la félicité, les commerçants de la Peyrie veulent bien y contribuer. Cependant ces pères et mères de famille seraient victimes d’abus perpétrés par les agents municipaux. Il s’agit notamment de prélèvements de taxes aux montants aléatoires sans remise de timbres.
Tension entre les commerçants et les agents de la mairie
Si lorsqu’il a pris les rênes de Libreville, le Général Judes Ibrahim Rapontchombo a invité les employés de la mairie de cette commune à se défaire des mauvaises habitudes, ces pratiques néfastes semblent avoir la peau dure. En effet, confrontés aux abus de certains agents de la mairie, les commerçants du marché de la Peyrie ont décidé d’exprimer leur ras le bol.
Selon ces marchands, les agents municipaux prélèvent de l’argent sans leur remettre des timbres. De plus, les prélèvements se font de manière arbitraire, les uns paient 500 francs, les autres 1000 ou 2000 FCFA quotidiennement en fonction de leurs humeurs. Une situation que ne comprennent pas les personnes exerçant leurs activités dans ce marché.
Un des agents de la mairie de Libreville dénommé monsieur Obame est pointé du doigt. « Ce monsieur Obame se croit intouchable. Il dit que le B2 et la DGR sont au courant de ses méthodes de prélèvement à main levée. Il est inadmissible que des agents véreux viennent spoiler des pauvres mamans », indique madame Michelle Aboghe, secrétaire générale du SDG. Comment un individu peut-il imposer sa loi alors qu’il existe des règles pour la collecte des taxes? A combien s’élève finalement le droit de place?Où va cet argent? Les commerçants attendent le Général Rapontchombo sur cette question.
Iris Obanga