Libreville : les commerçants du marché Mont-Bouët sollicitent un réajustement des horaires de fermeture

Afin d’ouvrir un dialogue franc avec les opérateurs économiques, notamment ceux qui travaillent au Marché Mont Bouët, une rencontre s’est tenue ce 3 juin 2025 entre le délégué spécial de la commune de Libreville, Adrien Nguema Mba et les représentants syndicaux des commerçants dudit marché. Occasion pour ces derniers de présenter leur préoccupation en ce qui concerne les horaires de fermeture qu’ils trouvent trop juste à leur sens. 

Il est connu que la municipalité et les commerçants sont des adeptes d’un bras de fer qui cause très souvent des malentendus. Soucieux d’ouvrir un dialogue durable pour trouver un terrain d’entente, Adrien Nguema Mba s’est entretenu avec les opérateurs économiques, pour le délégué spécial de la commune de Libreville, être à l’écoute de leurs préoccupations permet de poser les bases pour un dialogue favorable. 

Les commerçant du Marché Mont Bouët pour un ajustement des horaires de fermeture  

« Je suis venu vous écouter. Je vous donne la parole pour qu’ensemble nous nous expliquions. Et surtout, comment on peut mieux faire pour bien faire fonctionner cette institution qu’est le marché Mont-Bouët », a déclaré le délégué spécial. Prenant la parole à leur tour, le président de l’ONG Solidarité pour le Développement du Travail, Gabriel-Sylves, a exprimé la lassitude des acteurs du marché qui souhaitent que les horaires de fermeture jugés soient revus. « Cette fermeture à 17h30 ne cadre pas avec nos réalités. Nous vivons dans la précarité et demandons à travailler jusqu’à 20h30 » a t-il martelé. 

Outre l’ajustement des horaires à 20h30, les commerçants ont également évoqué la une clarification juridique du ticket de 1 000 FCFA,un nettoyage administratif des pratiques abusives,et un cadre réglementaire formel pour apaiser les tensions. Pour Adrien Nguema Mba, cette rencontre s’inscrit dans la volonté de la mairie d’écouter, comprendre et agir pour améliorer les conditions de travail dans les marchés de la capitale. Gageons que les préoccupations des opérateurs économiques trouveront un écho favorable.