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Libreville: le chalet des nuisances sonores et de la discorde à Alibandeng

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À Alibandeng dans le 1er arrondissement de Libreville certains compatriotes semblent être passés maîtres en toute impunité dans le trouble à l’ordre public. C’est en résumé les plaintes recueillies par Gabon Media Time (GMT) auprès des populations de la zone dite chez le Général Abule, victimes de nuisances et de pollutions sonores nocturnes, en provenance d’un chalet, devenu le lieu de toutes les discordes, à la suite des informations publiées par Gabonclicinfo.

Les habitants du quartier Alibandeng ont décidé de ne plus se taire face aux atteintes flagrantes à leurs droits les plus absolus. Longtemps résilients en espérant un sursaut de bon sens de la part de ceux qui y causent des troubles, les populations se disent « excédées ». Pour ces dernières, il est simplement inadmissible qu’un individu porte allégrement atteinte à la tranquillité de tout le voisinage, rapporte Gabonclicinfo.

C’est ce que ferait un sujet de nationalité française, par ailleurs, enseignant qui ferait louer sa petite maison pour les occasions des manifestations heureuses. Lui et son épouse, une compatriote, autoriseraient leur clientèle à mettre de la musique à fort décibel. À telle enseigne qu’« il devient impossible de s’entendre quand ils mettent leur musique. Comme si nous étions condamnés à subir cela. Au nom de quoi ? », a fustigé un riverain.

Une attitude incompatible avec le savoir-être et le vivre-ensemble, deux notions de la vie en société que semblent ignorer ceux qui y versent. D’ailleurs, plusieurs riverains révèlent s’être approchés du propriétaire dudit chalet à discorde qui brillerait par l’outrecuidance et la prétention. Conséquence, fermer l’oeil paisiblement relève du miracle tant pour les parents que pour les élèves qui passent des nuits blanches.

Las d’être traités comme des « moins que rien »,les habitants du quartier Alibandeng s’apprêtent à constituer une plainte collective à l’encontre de celui qu’ils ont fini par appeler « le colon condescendant ». Si cette requête venait à aboutir, le propriétaire dudit chalet encourt jusqu’à 3 mois d’emprisonnement assortis d’une amende de 1 million FCFA conformément à l’article 453 du Code Pénal nouveau en son alinéa premier. Tenant compte que ces troubles sont accomplis nuitamment, cette peine pourrait être doublée.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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