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Libreville : l’axe carrefour bambouchine-école de Montalier terminus en piteux état

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C’est le calvaire que vivent les habitants du quartier Montalier. En particulier ceux qui résident entre le carrefour bambouchine et l’école Montalier terminus, située dans le sixième arrondissement de Libreville. En effet, ces compatriotes sont livrés à de nombreuses difficultés dues au piteux état de la route. Ces derniers sont contraints de parcourir de longues distances à pied comme à l’époque coloniale, contraints d’affronter la poussière en saison sèche et la boue en saison de pluie, contraints d’avoir plusieurs chaussures car elles finissent par s’user à force de marcher. Ces derniers sont livrés à eux-mêmes.  

La problématique du mauvais état des voiries publiques demeure l’une des préoccupations premières des Gabonais. En effet, bon nombre de voies sont toujours impraticables, rendant ainsi difficile le quotidien des riverains. C’est le cas de l’axe carrefour bambochine-école Montalier terminus qui depuis des années reste une véritable épine dans les chaussures des populations. Poussière ou boue selon la saison, nids de poules, lopin de pavés à quelques endroits, crevasses, rien ne va sur cette voie. Pourtant au regard du tronçon des travaux d’aménagements devaient être élaborés par une société de la place qui n’aurait pas rempli sa mission. 

Les riverains à bout de souffle

Selon dame Yockot, cette route est un caillou dans leur chaussure surtout en période de pluie. « On a beaucoup de difficultés surtout pendant la rentrée scolaire, nos enfants ont des problèmes pour se rendre à l’école ». Le tronçon est couvert de lopin de pavés à certains endroits. « Vous voyez un peu, les pavés depuis le Cecado carrefour Bambochine, la route n’est pas bitumé. Ils sont venus faire le semblant de nous mettre des pavés à moitié les premiers pavés avant le pont d’Assélé jusqu’à l’école Montalier terminus, il n’y a pas de pavé tout le long » a-t-elle martelé. 

Pour Yvon Bassengue habitant du quartier Montalier depuis 10 ans, le président de la transition aurait dû venir toucher du doigt au cours de la dernière étape de sa tournée républicaine. « Qu’il vienne un peu voir, toucher du doigt comment les gens souffrent ici. Je demande au chef de l’Etat de venir sur place pour voir les réalités des populations et comment nous vivons ici » a-t-il déclaré. Une situation déplorable à l’heure de la restauration des institutions. Espérons que ces cris d’alarme aient l’effet escompté. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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