Libreville : l’axe Bambouchine-Arboretum : un calvaire pour les usagers
30ème en matière de qualité des routes selon le classement établi par The Global Economy, le Gabon peine à résoudre cette équation intimement liée à son développement, résultat des courses, les populations de nombreuses artères de la capitale et d’ailleurs, vivent un véritable calvaire au quotidien. C’est le cas de celles vivant sur l’axe reliant Bambouchine à l’Arboretum de Sibang dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville.
Pourtant niché en plein cœur de la capitale gabonaise, l’axe Bambouchine-Arboretum de Sibang dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, est un véritable supplice pour les populations vivant dans cette zone. Le constat est visible sur cette voie complètement dégradée. Menaçant la sécurité de ces populations qui s’en accommodent bien malgré elles, cet axe semble avoir été oubliée par les autorités.
En effet, en bien piteux état, l’axe Bambouchine-Arboretum de Sibang symbolise au même titre que de nombreux autres, l’état lamentable du réseau routier gabonais. Chaussée complètement cabossée, nids de poule et d’énormes crevasses ont pris la place du bitume. Une situation qui devrait un peu plus se dégrader avec les pluies diluviennes qui s’abattent dans le pays. Comme si cela ne suffisait pas, des tas d’immondices jonchent le sol, mettant en péril la santé de ces mêmes populations qui se sentent oubliées.
À quand la réhabilitation des voiries urbaines?
Pourtant, d’Omar Bongo Ondimba à son fils Ali Bongo Ondimba, la route a toujours été considérée comme un élément important dans le développement d’un pays et dans la diversification de l’économie. Injectant des centaines de milliards de FCFA dans des projets grandiloquents mais qui n’ont finalement jamais vu le jour, ces derniers ont depuis laissé place au CTRI qui entend jouer sa partition. Cependant, eu égard à la faiblesse de notre administration dont l’efficacité est tant décriée, peut-on réellement s’attendre à un réel changement?
Quoi qu’il en soit, en pleine capitale politique, il est désolant de constater que le réseau routier est dans un tel piteux état. Entre le risque d’effondrement et l’état de dégradation très avancée des voies, les populations gabonaises sont excédées par ce calvaire. Faudrait-il que les voies se coupent davantage pour que le ministre des travaux publics, Flavien Nziengui Nzoundou fasse l’état des lieux des routes secondaires ? Faudrait-il enregistrer plus de drames pour que le nouveau ministre des TP daigne se pencher sur cette question essentielle? Autant de questions qui remettent en cause cet essor vers la félicité scandé après chaque communiqué du CTRI.
Geneviève DEWUNO