Libreville : Bloc de béton sur la chaussée, un danger pour les automobilistes

Si les multiples travaux observés dans le Grand Libreville réjouissent les populations, il n’en demeure pas moins que certaines installations sur les voiries urbaines demeurent un risque certain. C’est notamment le cas de la présence importante de blocs de béton situés en plein carrefour Camp de Gaulle.

Depuis l’arrivée du Comité pour la transition et la Restauration des Institutions (CTRI) à la tête du pays, de nombreux chantiers sont engagés. Toutefois, les populations, particulièrement les automobilistes, déplorent la pose de blocs dans certaines artères et carrefours du Grand Libreville. À l’exemple, de ceux placés à la bifurcation située à l’entrée du quartier Camp de Gaulle. 

Les automobilistes en danger

Les dalluts installées en plein carrefour Camp de Gaulle seraient une source d’insécurité pour les populations ainsi que les automobilistes. Et pour cause, malgré leur présence plusieurs accidents auraient déjà été enregistrés à cet endroit. Pour le président de l’ONG sens unique, l’intérêt serait de sensibiliser et orienter les piétons et les automobilistes. Cédric Bassadila Moutendi « il faut sensibiliser les entreprises adjudicataires, il y a une incapacité à orienter et sensibiliser les automobilistes et les piétons ». 

Non sans manquer de souligner l’absence de signalisation routière. « y a pas de signalisation rouler au pas n’est pas suffisant, il faut déjà montrer ce qui se passe. Je pense que les blocs en béton n’étaient pas appropriés. le temps de freiner par rapport au béton c’est au moins 5 à 6 secondes Ici c’est pas très éclairé la nuit donc le risque d’accident est grand ». 

Une situation dangereuse d’autant plus qu’au carrefour Camp de Gaulle, il y a pas de marquage au sol, ou lumineux pour permettre au automobilistes de se mouvoir sans danger. « Il aurait dû avoir une signalisation lumineuse d’information sur les travaux et ensuite beaucoup plus en avant des signalisations avec des plots d’une autre matière que le béton » a-t-il martelé. Espérons que les choses changent dans les prochains jours.