Législatives 2025 : Pacceli Bikoro dénonce une «fraude massive» et constate la suprématie du PDG

Réagissant aux résultats du double scrutin du 27 septembre dernier, l’acteur politique Pacceli Bikoro estime que les premières tendances du second tour révèlent la véritable hiérarchie politique du pays. Selon lui, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) aurait largement dominé le scrutin sans les « fraudes massives » enregistrées lors du premier tour.
Dans une déclaration recueillie par Gabon Media Time, Pacceli Bikoro ne mâche pas ses mots. « La vérité, c’est que s’il n’y avait pas eu la fraude massive constatée lors du premier tour des élections, le PDG aurait copieusement battu l’UDB dans la majorité des sièges. Les premières tendances du second tour, où les fraudes ont été moins nombreuses, sont un indicateur clair de ce qu’aurait pu être le résultat du premier tour », a-t-il affirmé.
Une sortie qui relance le débat sur la régularité du processus électoral, dans un contexte post-transition où la confiance du public envers les institutions reste fragile.
Fraudes, crédibilité et recomposition politique
Les propos de Pacceli Bikoro interviennent alors que plusieurs formations politiques et observateurs citoyens ont également évoqué des irrégularités et tensions locales lors du premier tour. Pour l’acteur politique, le scrutin du 11 octobre, jugé plus apaisé, démontre que le PDG conserve une assise solide dans de nombreuses circonscriptions.
Alors que la transition politique touche à sa phase terminale, le regard de figures comme Pacceli Bikoro rappelle les tensions persistantes entre héritage ancien et forces émergentes. Si le PDG demeure un acteur historique du paysage politique gabonais, son influence réelle face à l’UDB soulève des interrogations : résilience ou déclin ?
Quoi qu’il en soit, le second tour semble redessiner les rapports de force et ouvrir la voie à un équilibre inédit, où la transparence du processus électoral pourrait enfin s’imposer comme la première victoire du peuple gabonais.
GMT TV