Législatives 2023 : Mapangou, Ossibadjouo, Ngari et consorts, les grands échoués au PDG
Serait-on à la fin d’une ère pour certains mastodontes au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) ? C’est la question que l’on pourrait se poser à la suite de la divulgation de la liste des candidats investis par cette formation politique pour le compte des élections législatives. Pour cause, plusieurs soutiens « indéfectibles » du président sortant Ali Bongo Ondimba ont été écartés comme des malpropres.
L’annonce des candidats investis par le PDG pour le compte des législatives et des locales n’a pas manqué de susciter des interrogations sur les critères retenus pour la désignation de ses champions. Des interrogations motivées par l’absence très remarquée de plusieurs ténors de cette formation politique dont l’influence au sein de leur circonscription politique n’a jamais fait l’ombre d’un doute.
Une situation pour le moins curieuse puisqu’aucune explication n’a été donnée sur la mise à l’écart de ces hauts cadres dont la plupart sont pourtant Membres du comité permanent du Bureau politique du “parti de masse”. Ainsi, au nombre de ceux que l’on pourrait désormais considérer comme les damnés du Parti démocratique gabonais, on peut citer le tout-puissant « Général Tonnerre » Idriss Ngari député dans le département de Lekabi-Lewolo qui a été écarté pour laisser la place à Jeannot Kalima quand dans le 1er siège du département de la Sébé-Brikolo Mathias Otounga Ossibadjouo a été évincé.
Des ténors du PDG mis à l’écart des Législatives volontairement ?
Même cas de figure dans la province de la Ngounié où l’ancien ministre de la Communication et député du 1er siège du département de Tsamba-Magotsi Guy Bertrand Mapangou a été remplacé par le novice Serge Ulrick Mboula Mandi, ancien Maire central de la commune de Fougamou Du côté du département de Ndolou, c’est semble-t-il la fin du règne de Jean-François Ndongou député du premier siège dans le département de Ndolou Mandji qui devra passer la main à Jean Koumbi Gueidi.
Sans présager d’un choix hasardeux du secrétariat général du Parti démocratique gabonais, ces mises à l’écart pourraient donner lieu à quelques soubresauts dans ces différentes circonscriptions et plus particulièrement lors de la présidentielle. Sauf à croire que le candidat du PDG Ali Bongo Ondimba est convaincu de la fidélité de ces différentes personnalités.