Lebamba: l’inexplicable disparition des trois millions au Conseil départemental
Une semaine après le présumé cambriolage orchestré par des individus non identifiés au siège du conseil départemental de Lébamba dans le département de la Louetsi-Wano dans la Ngounié, des zones d’ombre demeurent. D’aucuns se questionnent sur la thésaurisation de 3 millions FCFA par Gervais Boundzanga, président dudit conseil et l’absence de dégâts matériels dans les autres bureaux alors même que les dérobeurs étaient censés avoir mis sens dessus-dessous, la pièce.
À Lebamba, un voleur se serait introduit par effraction dans le bureau de l’agent comptable du Conseil départemental pour y dérober la coquette somme de 3 millions de FCFA. Pour y parvenir, le malfrat se serait armé d’un arrache-clou et d’un marteau. Seulement, des interrogations persistent quant au modus operandi mis en branle par le cambrioleur. Ce dernier semblait avoir une maîtrise parfaite de l’ensemble des pièces dudit bâtiment.
D’ailleurs, dans sa déposition, le président du Conseil départemental de Lébamba en atteste « Une fois arrivé sur les lieux, l’évidence était là. En dehors de la porte de la salle de réunion, celle de l’accès à mon bureau. C’est par là que le voleur est passé pour aller casser uniquement le bureau de l’agent comptable », Gervais Boundzanga. Aussi, pourquoi avoir conservé une somme aussi importante dans les cartons d’un agent plutôt que d’opérer un versement à la perception locale ? De quoi jeter le discrédit sur la stratégie du premier responsable dudit conseil.
Saisis par les autorités locales, les agents des forces de l’ordre ne savent pas sur bout prendre l’affaire. Toutefois, ils devront aller dans leurs derniers retranchements pour faire toute la lumière pour ramener la quiétude au sein de cette administration où les agents se regardent désormais en chien de faïence. Et pour cause, bon nombre d’entre eux sont persuadés que le cambrioleur pourrait être de mèche avec certains hauts responsables du Conseil départemental. Des allégations qui restent au stade embryonnaire. Nous y reviendrons !