Lébamba: les enseignants du Lycée technique agricole en grève
Face à la léthargie observée dans le traitement de leurs situations administratives et financières, les enseignants du lycée Technique agricole de Lébamba où ceux spécialisés dans la production végétale ont opté à l’unanimité pour la suspension de leurs activités pédagogiques. Au cœur de cette levée de boucliers, la non–prise en compte de leurs revendications légitimes par l’État gabonais et les mauvaises conditions de travail qui clochardisent ces compatriotes.
Le climat social qui prévaut actuellement dans le pays risque une fois de plus de s’enliser dans les tout prochains jours, notamment dans le secteur de l’éducation. Pour cause, les enseignants spécialisés dans la production végétale du Lycée technique agricole de Lébamba viennent d’appeler à une grève générale illimitée au sein de l’établissement dans lequel ils exercent.
Les enseignants du Lycée technique agricole de Lébamba dénoncent les mauvaises conditions de vie et de travail auxquelles ils font face et la léthargie observée dans le traitement de leurs situations administratives et financières. « Nous avons écrit au ministre et à notre secrétaire général. Mais malheureusement nous n’avons eu jusqu’à présent aucun retour. Ne pouvant plus continuer de travailler dans ces conditions précaires, nous avons décidé de ne plus dispenser les cours jusqu’à nouvel ordre », a déclaré un des enseignants à nos confrères de Top Info Gabon. Non sans indiquer que ce mouvement de grève se poursuivra jusqu’à la prise en compte totale de leurs revendications.
Pour ces enseignants qui attendent depuis plusieurs années la régularisation de leurs situations administratives entre autres, la situation devient insoutenable. D’autant plus que malgré les nombreuses promesses faites par les autorités, les démarches entreprises demeurent en statut quo. Une situation pour laquelle sont attendues les ministres de la Fonction publique Madeleine Edmée Berre et son collègue de l’Éducation nationale Camélia Ntoutoume-Leclercq pour que le calvaire décrié par les enseignants de Lébamba et qui fait écho à celui plusieurs autres localités du Gabon connaisse enfin son épilogue.