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Le Nigéria débourse la bagatelle somme de 165,7 millions pour faire libérer 14 otages kidnappés au large de Port-Gentil

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L’information relayée par notre confrère Gabonreview a été confirmée par une source proche des autorités nigérianes au Gabon. En effet, le Samedi 6 mars dernier, 14 personnes prises en otage le 7 février 2021 au large de Port-Gentil, ont recouvré leur liberté contre le paiement d’une rançon évaluée à 165,7 millions de F CFA.

Les attaques de pirates aux larges des eux gabonaises sont de plus en plus légion ces dernières années. Dernière en date, celle perpétrée le 7 février 2021 par des individus non identifiés. Un équipage d’un chalutier d’une dizaine d’hommes avait été embarqué par le commando armé vers une destination inconnue. Il aura fallu un mois, jour pour jour, pour que les 14 otages refassent surface. 

Selon notre confrère Gabonreview, c’est à Tombia, dans l’État de Rivers au Nigeria que les membres de l’équipage ont été remis en liberté. Il s’agit entre autres de 6 Chinois, 3 Indonésiens, 4 Nigérians et d’un Gabonais qui ont été libérés le 6 mars après que l’armée nigériane a payé 165,7 millions de francs CFA aux ravisseurs.

Le bateau de pêche chinois, immatriculé au Gabon, a été saisi à l’aide d’embarcations rapides au large de Port-Gentil le 7 février. Le bateau, avec l’équipage toujours à bord, a été repéré à quelques 110 km de l’île nigériane de Bonny, quelques jours après l’attaque. Selon le cabinet de conseil en sécurité maritime Dryad Global, le bateau chinois détourné a été utilisé comme «navire-mère» pour des attaques contre des pétroliers.

Attaquer les navires pour kidnapper leur équipage contre rançon est devenu courant dans le golfe de Guinée, qui s’étend du Sénégal à l’Angola, en passant par la côte sud-ouest du Nigeria. Les auteurs de ces actes sont généralement des pirates nigérians. Selon le Bureau maritime international (BMI), qui veille à la sécurité en mer, le golfe de Guinée a été le théâtre de plus de 95 % des enlèvements maritimes l’année dernière, soit 130 cas sur 135.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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