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Gabon: l’exécutif reconnaît enfin le mauvais état et le faible niveau de bitumage des routes

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En piteux état malgré des emprunts et autres investissements colossaux, le réseau routier gabonais constitue aujourd’hui plus que jamais, le principal défi d’un exécutif qui entend à travers son plan d’accélération de la transformation 2021-2023, « permettre à notre pays, dans les deux ans qui viennent, de rebondir (…) et le mettre sur la voie de la transformation ». Il faut dire qu’avec seulement 20% de routes bitumées et trop peu entretenues, loin derrière un pays comme le Maroc et ses 80% de routes bitumées, le Gabon est encore loin du compte.

Alors qu’en 2014 déjà, un bulletin du Fonds Monétaire international (FMI) soulignait le fait que le manque d’infrastructures était un obstacle majeur à la croissance de l’Afrique centrale, de nombreux pays à l’image du Gabon n’ont toujours pas été en mesure de relever ce défi infrastructurel. Et pour cause, après une dynamique de croissance amorcée en 2010, le niveau d’amélioration du réseau routier gabonais s’est considérablement dégradé causant une faiblesse infrastructurel qui obère la politique de développement.

En effet, en dépit des emprunts et autres investissements colossaux, le réseau routier gabonais n’a pas connu les grands changements attendus. En piteux état comme on peut le constater que ce soit dans les principales artères de Libreville la capitale, sa périphérie et encore plus à l’intérieur du pays, ce réseau routier interpelle. Avec seulement 20% de routes bitumées, contre 80% pour le Maroc ou encore 40% pour le Sénégal, Un ratio qui reste donc encore faible pour le Gabon malgré l’urgence.

Conscient de son échec dans ce domaine, l’exécutif entend à travers son plan d’accélération de la transformation 2021-2023, viabiliser ce réseau en construisant notamment une autoroute à péages de plus de 800 km, mais également deux voies de contournement reliant Libreville au Port d’Owendo et Libreville à Akanda. Visant notamment la circulation de 500 Poids Lourds par jour à horizon 2026, ces projets de développement devraient s’ils sont menés à terme, « soutenir le développement des secteurs économiques productifs ».

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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