Le congrès « Africa Seeks Solutions » une aubaine pour les étudiants
Une nouvelle initiative de la Russie pour aider les pays africains à préparer de futurs experts dans des domaines essentiels de la science et de l’ingénierie. Dans des domaines vitaux de la science et de l’ingénierie.
En décembre dernier, l’université historique des mines de Saint-Pétersbourg, qui porte le nom de l’impératrice Ekaterina la Grande, a créé un nouveau consortium universitaire, concernant le sous-sol-Africain, dans le cadre du Congrès International russo-africain (L’Afrique en quête de solutions).
Le nouveau consortium est un vaste réseau d’universités de pays africains qui souhaitent utiliser l’expérience et les approches russes pour explorer les ressources minérales, former de nouveaux cadres en géologie et dans les domaines connexes des sciences de la terre.
Le congrès “Africa Seeks Solutions”, qui s’est tenu à Saint-Pétersbourg du 10 au 16 décembre, a rassemblé des délégations de plus de 25 pays africains. Les représentants d’un certain nombre d’universités russes à la recherche de nouveaux partenaires sur le continent africain s’y sont également rendus. Parmi elles, l’Université de Tioumen, une grande université de la province russe riche en pétrole et en gaz, où de nombreux étudiants du monde entier étudient les technologies avancées dans les domaines de l’ingénierie pétrolière et de la technologie chimique.
En 2023, l’Université de Tioumen a créé le Centre Africain afin d’aider les étudiants étrangers à s’adapter à la vie en Russie et à la vie universitaire. Glenn Josaphat Mouamini Ngadi, citoyen gabonais, est le Directeur Fondateur du Centre Africain. Etudiant en deuxième année de Master en Economie Numérique à l’Université de Tioumen, il travaille également dans cette même université en tant que manager au Centre de Recrutement et d’Intégration des Etudiants et stagiaires Internationaux. Son expérience personnelle des études depuis 2016 en Russie est donc mise à la disposition de tous les nouveaux étudiants des pays africains qui souhaitent obtenir un diplôme dans une université russe.
Mouamini est convaincu que le nombre d’étudiants et stagiaires du Continent Africain en Russie augmentera considérablement dans un avenir proche. Il faut savoir que de nombreuses grandes entreprises russes se tournent aujourd’hui vers le marché africain et établissent leurs succursales en Afrique, à la recherche de personnes susceptibles d’y travailler.
‘’La Russie a beaucoup à partager avec les étudiants et stagiaires africains. En effet, elle a une forte tradition dans les domaines de la science, la diplomatie et de l’ingénierie, ainsi que dans l’enseignement supérieur. Plus important encore, il y a une attitude très amicale et positive à l’égard des étudiants africains, de sorte que je me sens à l’aise d’obtenir du soutien de la part de la communauté. Outre les connaissances professionnelles et les contacts utiles pour l’avenir, le grand privilège est de mieux apprendre la diversité de la culture russe et la langue du plus grand pays du monde, qui représente environ 1/6 du territoire de la Terre. Aussi, l’une de mes fonctions est de trouver des partenariats entre l’Université de Tioumen et les universités, entreprises africaines en général et celles du Gabon en particulier’’.
Un autre domaine important de discussion lors du Congrès a été le défi du changement climatique, y compris la perte de biodiversité, les problèmes de biosécurité ou la pénurie alimentaire. L’université de Tioumen ainsi que d’autres universités russes ont exprimé leur intérêt pour un partenariat avec des universités africaines dans la recherche de solutions aux problèmes de grande importance pour l’humanité. Les problèmes mondiaux ne peuvent être traités par des pays individuels et nécessitent une réponse collective.