Laurence Ndong : « les Bongo ne subissent aucune forme de torture »
Alors que l’opinion publique a été choquée par l’annonce de grève de la faim entamée par Ali Bongo Ondimba pour contester les traitements présumés inhumains infligés à son épouse et ses fils, le gouvernement de transition a tenu à remettre les pendules à l’heure. Devant la presse hier Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement, a dénoncé un chantage illogique car les membres du clan Bongo selon elle « ne subissent aucune forme de tortue ».
Que se passe-t-il à la sablière ? Nous nous interrogions dans notre article annonçant l’entame de grève de la faim par Ali Bongo Ondimba. La réponse pourrait être donnée par la porte-parole du gouvernement de transition. En effet, quelques heures après la sortie médiatique devenue virale du duo d’avocats français, le membre de l’appareil exécutif a déploré une tentative éhontée de manipulation de masse qui serait ourdie par le clan au pouvoir pendant 55 ans. Dans un exposé étape par étape, Laurence Ndong donne la position de l’État sur la question.
Sysy et Nono bien portants, les Bongo des Gabonais comme tous les autres
Maître François Zimeray aurait-il menti sur les conditions inhumaines dans lesquelles seraient gardés ses clients ? C’est en tout cas la démonstration faite par l’exécutif en réponse au relais médiatique français sur la question. À l’ opposé de ces allégations, Laurence Ndong a souligné que « le gouvernement tient à préciser que l’ancienne première dame, Sylvia Bongo Ondimba et Noureddine Bongo Valentin sont en détention dans le cadre d’une procédure judiciaire en cours. Ils sont inculpés pour des faits d’une extrême gravité ».
Par ailleurs, la porte-parole du gouvernement a tenu à faire la lumière sur ces cas. « Le gouvernement tient à affirmer avec force qu’ils ne subissent aucune forme de torture ou de mauvais traitements comme énoncé par leurs avocats », a-t-elle martelé. Non sans mettre en exergue l’illogisme dans des accusations. « Madame Sylvia Bongo Ondimba a recours à ses avocats. On ne peut donc pas parler de séquestration. Par ailleurs, elle était au tribunal hier. Ces faits contradictoires démontrent clairement qu’il y a une tentative de manipulation de l’opinion publique », conclut-elle. Une mise au clair qui a le mérite de provenir d’une source institutionnelle.