Lambaréné : 4 présumés trafiquants d’ivoire aux arrêts
Le mardi 14 janvier 2025 l’antenne provinciale de la Police Judiciaire dans le Moyen-Ogooué a procédé à l’interpellation de quatres individus quartier commercial Isaac, situé dans le 2ème arrondissement de la commune de Lambaréné. Ces derniers très connus dans la ville du Grand Blanc serait suspectés de trafic d’ivoire.
Selon les informations relayées par l’Agence gabonaise de presse (AGP)Landry Moukaga 39 ans, Prince Ogoula Nze 26 ans, Dieudonné Moukagni 39 ans, et Michel Nguilou 45 ans auraient été saisis avec 2 kilogrammes de quatre paires d’ivoires dont deux impaires ,une peau de panthère et les dents de cette dernière.
Connue auprès des habitants, la nouvelle de leur arrestation se serait répandue telle une traînée de poudre dans les quartiers. Suivant les articles 390,274 et 275 du Code forestier, ces présumés délinquants fauniques sont poursuivis pour exploitation illicite d’ivoire. Lequel Code sanctionne le trafic , la détention, la chasse et la commercialisation d’espèces protégées.
Un trafic d’ivoire motivé par la misère
D’après l’AGP, ce serait Prince Ogoula Nze pêcheur, qui serait à la tête de cette affaire organisant une vente de pointe d’ivoire pour la somme de 40 000 FCFA le kilogramme à un client. « Concernant les pointes d’ivoire,nous avions déjà pesé une quantité d’une valeur de 1.400.000 FCFA lorsque les agents m’ont arrêté.» a-t-il confié. La peau et les dents de panthère, auraient valu 250.000 FCFA supplémentaires.
De leurs côtés,Michel Nguilou aurait reconnu avoir participé en transportant la marchandise sous prétexte de difficultés financières au Lac Nord à Lambaréné à bord de sa pirogue. « Mon cousin m’a demandé si je pouvais trouver des pointes d’ivoire. J’ai accepté, car j’en avais ramassé deux petites il y a un an. Je voulais aussi me faire un peu d’argent pour acheter un nouveau filet de pêche », a pour sa part déclaré Dieudonné Moukagni.
Condamnant ce types de bavures nuisant à la biodiversité et à la faune gabonaise,les suspects seront déféré devant les autorités compétentes afin de répondre de leurs actes.
Josée Biloghe, Journaliste stagiaire
GMT TV