Laboratoire Gahouma: les volontaires tournés en bourrique par le gouvernement et le Colonel Mbongo Nkama
En première ligne dans la lutte contre la propagation du Coronavirus sur le territoire national grâce à leur activité professionnelle au sein du Laboratoire Gahouma, les volontaires n’auraient reçu de la tutelle que des vaines promesses. En effet, ces derniers auraient été informés de l’arrêt prochain de leurs prestations sans les situer sur la contrepartie qu’ils allaient recevoir.
Alors que les gestionnaires du laboratoire d’analyses médicales Gahouma s’apprêtent à démobiliser les troupes à l’instar du Comité de plan de veille et de riposte contre l’épidémie de coronavirus au Gabon (COPIL), les tensions semblent vives avec les volontaires recensés avec promesse d’intégration. Selon ces derniers, ils auraient été priés de plier bagage comme des malpropres au terme de la réunion du jeudi 3 mars dernier.
« Ils nous ont convoqué à une réunion le 3 mars pour annoncer à tous les volontaires qu’ils allaient tout arrêter dès le 5 mars », ont-ils indiqué chez notre confrère Gabonactu. Une attitude décrite comme « ingrate » par ces jeunes étudiants en fin de cycle et diplômés qui s’étaient engagés à cœur joie aux temps forts de la crise sanitaire avec l’espoir d’enfin être recrutés à la fonction publique comme la promesse qu’ils auraient reçue des proches du ministre le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong.
« C’est totalement ingrat de la part des gestionnaires du laboratoire », ont-ils fustigé. On est donc loin du rêve que leur aurait vendu les autorités publiques au moment de les inciter à braver le danger Covid-19. « Une intégration à la fonction publique en récompense de notre engagement et de notre sacrifice pour la Nation nous avait été promise. Un décret présidentiel devait être pris à cet effet », a souligné un volontaire exaspéré.
À ce jour, ce sont pas moins de 10 mois d’astreinte et 2 mois de primes d’encouragement qui n’auraient pas été perçues par agents volontaires. Une situation devenue invivable pour ces derniers qui n’entendent pas se laisser rouler dans la farine aussi bonnement. Des démarches auraient été initiées auprès du ministre de tutelle pour dénoncer la « fourberie » et la « malice » de la Directrice dudit laboratoire, le Colonel Elvire Mbongo Nkama Ndjave et ses collaborateurs. Nous y reviendrons !