Koulamoutou : le lycée scientifique Paul Kouya bientôt transformé en université
À l’occasion de sa tournée républicaine dans la province de l’Ogooué-Lolo, du 10 au 12 mai dernier, le président de la Transition, a dressé un chapelet d’annonces devant concourir à rendre le G7 attractif. Au nombre de celles-ci, la réhabilitation proche du Lycée scientifique Paul Kouya avant sa transformation en Université publique.
Au cœur de la province de l’Ogooué-Lolo, le lycée scientifique Paul Kouya, érigé en 2009 sous l’impulsion de l’ancien ministre Blaise Louembe, est sur le point de connaître une transformation majeure. En effet, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a personnellement inspecté cet établissement, marquant ainsi l’engagement du gouvernement à réhabiliter et à métamorphoser cette structure en une université à part entière.
Le lycée Paul Kouya bientôt converti en université
Repris par l’Etat en 2021, l’établissement fait face à diverses difficultés. De l’obsolescence des infrastructures à l’insuffisance des ressources humaines administratives et d’appui, tout y passe. Dans l’optique de trouver une solution pérenne, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé lors de sa visite en terre logovéenne, la réhabilitation de cette structure. Le but étant de pallier l’exode académique. Une dynamique nouvelle s’annonce donc.
Une chose est certaine c’est que cette mesure aux effets sociaux immédiats aura le mérite de stimuler le développement dans l’Ogooué-Lolo. Pour ne pas léser les autres niveaux d’éducation, le chef de l’Etat a posé la première pierre d’un complexe scolaire dans le 2ème arrondissement de Koulamoutou. Il a également annoncé la réhabilitation de plusieurs écoles. De quoi renforcer l’offre infrastructurelle éducative de la province.
Une Université pour faire quoi ?
Il faudrait arrêter avec ces annonces, qui parte sans doute d’un bon sentiment mais qui ne sont absolument pas réalistes aujourd’hui.
Créer des centres de formation et des lycées professionnels pour y apprendre un métier coûte moins cher et s’adresse à un plus grand nombre.
Il faut pour le Gabon, un plan national pour l’éducation et son développement sur tout l’ensemble du territoire avec une mutualisation des moyens scolaires.
Et ne pas promettre des éléphants blancs qui ne servent à rien dans l’état de notre pays.