Koula-Moutou : un évadé de prison rattrapé dans un bar le jour même
Remeo Kouanzi, un compatriote âgé de 34 ans, a été rattrapé, le 14 juillet dernier, par les éléments des forces de défense et de sécurité dans un bar au quartier Concorde dans le 2e arrondissement de Koula-Moutou. Ce dernier pensionnaire de la prison de Makokou s’était évadé avant d’éprouver du remords.
L’affaire ne s’était pas ébruitée. Le dimanche 14 juillet 2024, un détenu de la maison d’arrêt de Makokou, chef-lieu de la Province de l’Ogooué-Ivindo a réussi à s’évader. L’homme, âgé de 34 ans, a pris la fuite à pied en courant alors qu’il effectuait une corvée. Sur ces entrefaites, le natif de Banga a pris la voie de Koula-Moutou pour y trouver refuge. Seulement, une envie de boire une bière l’a gagné.
Une cavale écourtée par une envie de bière
Ce n’est pas l’évasion la plus spectaculaire de l’année. Mais elle a fonctionné. Remeo Kouanzi, détenu âgé de 34 ans, a réussi à se faire la belle de la maison d’arrêt de Makokou. Selon le récit rapporté par L’Union, il aurait déjoué la vigilance des agents du service pénitentiaire lors d’une corvée. Fin connaisseur de la forêt, de par son passé de conducteur d’engins, l’évadé tentera de passer incognito. Mais c’était sans compter sur la dextérité des autorités judiciaires.
Mis en branle avec signalement, les policiers de la province de l’Ogooué-Lolo vont passer au crible les potentiels endroits où il pourrait se réfugier. Après Banga, les informateurs vont donner le positionnement parfait de Remeo Kouanzi alias « Fido ». Il sera cueilli comme un fruit mûr dans un bistrot du quartier dit Concorde. Sapristi ! Interrogé, le recherché va faire son mea culpa. « J’ai éprouvé des remords après l’acte que j’ai eu à poser ». Il a été ramené à son lieu de détention à Makokou.
Une ligne de défense étrange quand on sait qu’à aucun moment l’indélicat n’a essayé de se rétracter. Passant d’une province à une autre par des voies discrètes, tout porte à croire que ce n’est qu’un échec d’évasion qui l’a conduit à faire amende honorable. Sans quoi, il se serait mis à jouir de sa liberté usurpée. Les juges en charge de son dossier sont appelés à faire parler le droit et appliquer la sanction exemplaire adaptée au cas.
