Kenya : brûlée à 75% par son compagnon, l’athlète Rebecca Cheptegei décède !
C’est l’effroyable annonce faite par la presse sportive et particulièrement les médias commis au relais lors des 33emes olympiades qui se sont tenues l’été dernier à Paris. L’Ougandaise Rebecca Cheptegei, 33 ans, a rendu l’âme des suites des brûlures après avoir été aspergée d’essence et immolée par son petit ami et ce, devant leurs enfants.
C’est le destin d’une championne écourté par la haine de son amour. Rebecca Cheptegei, icône en athlétisme, est passée de vie à trépas ce jeudi 5 septembre 2024. Selon BFM TV, cette dernière avait été « brûlée à 75% par son compagnon ». Une information corroborée par la presse ougandaise qui situe les faits à dimanche 1er septembre dernier.
Rebecca Cheptegei : une étoile filante partie à 33 ans !
Les férus de sport ont encore en mémoire ses chevauchées lors du marathon des Jeux olympiques de Paris 2024. La marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei qui avait été victime d’une tentative de meurtre à l’initiative de son compagnon n’aura pas eu assez de souffle pour surmonter la cruauté de celui qu’elle appelait encore le jour du drame « my love » traduit en français « Mon amour ».
Après 4 jours de lutte, la championne des pistes d’athlétisme a été rappelée vers le ciel en laissant une progéniture témoin oculaire de sa mort, semble-t-il, programmée. Pour l’avocat Ougandais Donald Rukare, il s’agit « d’un acte lâche et insensé qui a conduit à la perte d’une grande athlète ». Non sans manquer d’ajouter « nous condamnons fermement la violence contre les femmes ».
Un assassinat empreint de lâcheté !
C’est ce que révèle le rapport de police consulté par l’Agence française de presse (AFP). Il en ressort que « le suspect identifié comme Dickson Ndiema Marangach s’est introduit dans la propriété de Rebecca Cheptegei vers 14 heures heure locale, alors qu’elle se trouvait à l’église avec ses enfants ». C’est dans une villa qu’elle s’était faite construire qu’elle vivait avec sa sœur et ses deux enfants à Endebess.
Il s’agit d’une localité où elle s’entraînait située à 25 kilomètres de la frontière ougandaise. Selon le récit du quotidien The Standarde, corroboré par Joseph Cheptegei, père de la défunte présent à Eldoret, c’est « à leur retour de l’église, il l’a arrosée d’essence et a mis le feu sous les yeux de ses enfants, deux fillettes âgées de 9 et 11 ans ». Le rapport de police a révélé que Rebecca Cheptegei et Dickson Ndiema Marangach était « un couple qui avait constamment des disputes familiales ».