Derniers articlesSOCIETE

Journée mondiale de l’AVC: ces indicateurs de la maladie qu’il faut connaître

Lire cet article

Ce vendredi 29 octobre 2021 marque la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC). Avec un taux de prévalence établi à 42,09% des infections neurologiques, l’AVC représente une des principales causes de décès et de handicap de l’adulte au Gabon. Qu’est-ce qu’un AVC? Comment le repérer ? Quels sont les facteurs de risque? Le Dr. Pupchen Gningone, neurologue au Centre hospitalier de Libreville vous éclaire. 

L’AVC, l’accident vasculaire cérébral ou attaque cérébrale peut se définir comme une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Selon le Dr. Pupchen Gningone, il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses. Lesquelles sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. 

On distingue deux types d’AVC: l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique. L’AVC ischémique serait causé par l’occlusion d’une artère. Cette obstruction entraîne une insuffisance d’apport de sang et d’oxygène dans le cerveau. On parle aussi d’infarctus cérébral et représente les cas d’AVC les plus fréquents (environ 80% selon les spécialistes). L’AVC hémorragique est lié à la rupture d’un vaisseau sanguin à l’intérieur ou autour du cerveau. Le sang inonde la zone du cerveau touchée et interrompt localement le fonctionnement du cerveau. 

Selon le Dr. Pupche Gningone, les AVC représentent 42,09% des infections neurologiques au Gabon. « C’est une prévalence qui n’est pas négligeable, c’est une maladie fréquente », a-t-elle indiqué. Mais comment les repérer? Selon la neurologue, les signes les plus fréquents sont la déformation du visage, la perte de mobilité d’un membre ou le trouble de la parole ou du langage. Mais ce n’est pas tout. L’AVC peut également être révélé par des maux de tête intenses qui surviennent de façon brutale, les troubles de l’équilibre, entre autres. 

En ce qui concerne les facteurs de risque d’un AVC, on note les maladies telles que l’hypertension artérielle et le diabète. Le Dr. Gningone fait savoir qu’il y a également la sédentarité, le manque d’activité physique, la consommation de tabac et d’alcool. « Tous ces facteurs lorsqu’ils sont associés, cumulés, augmentent le risque de faire des AVC », a-t-elle dit. 

Concernant la prise en charge, la nouvelle unité de soins intensifs neurovasculaires du CHUL devrait permettre de mettre en œuvre des traitements adaptés aux patients, grâce à une équipe de médecins et personnels paramédicaux. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page