Journée mondiale de la liberté de la presse : l’UFEPG pour la participation des journalistes aux défis environnementaux
L’esplanade de Gabon Télévision a servi de cadre à la commémoration de la journée mondiale de la liberté de la presse le vendredi 3 mai 2024. Occasion pour les femmes de l’Union des Femmes de la Presse Gabonaise (UFEPG) d’inciter les journalistes à répondre aux défis environnementaux conformément à la thématique retenue.
C’était en présence du ministre de la Communication et des Médias Laurence Ndong et des acteurs du secteur que cette commémoration s’est déroulée à Libreville. Une cérémonie à laquelle a pris part l’Union des femmes de la presse Gabonaise (UFEPG). A cet effet, les femmes de cette plateforme par la voix de leur présidentes Josiane Mbang Nguema ont invité les journalistes à participer activement aux défis environnementaux.
« La presse pour la planète : crise environnementale et urgence du journalisme »
C’est sous le thème « La presse pour la planète : crise environnementale et urgence du journalisme » que cette journée marquant les luttes historiques et les progrès des hommes des médias du monde entier a été commémorée. Selon la présidente de l’UFEPG « Il était question pour nous non seulement de sensibiliser nos consoeurs et confrères sur la nécessité de se spécialiser sur la question de l’environnement, des changement climatiques mais également d’initier les étudiants et stagiaires par des ateliers pratiques au métiers de journalistes ».
Les étudiants et stagiaires ayant effectué le déplacement ont donc été entretenus sur « les reportages, les techniques de rédactions, la production audiovisuelle ainsi que la gestion des communautés ». Il s’agissait d’un partage d’expériences et d’édifications enrichissantes pour l’assistance. Les bénéficiaires n’ont pas caché leur sentiment à ce propos. Selon une étudiante de l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation (IUSO) Magalie « J’ai appris beaucoup de choses aujourd’hui, c’était très édifiant surtout en matière de rédaction d’article et de reportage ».
S’agissant de la liberté de la presse Josiane Mbang Nguema a déclaré « Je veux dire que la presse est libre. Mais jusqu’où passe notre liberté? Aujourd’hui nous voulons une presse libre et indépendante. C’est vrai que l’encadrement doit être au niveau des dérives mais pour que le travail se fasse correctement, la presse doit être totalement libre pour donner l’information vraie et juste sans crainte de représailles » a-t-elle martelé. La journée s’est clôturée sur un cocktail.
