Italie : bientôt la castration chimique pour les violeurs et les pédophiles !
Depuis le mercredi 18 septembre 2024, l’Italie a fait un pas significatif vers la légalisation de la castration chimique pour les violeurs et les pédophiles. Et pour cause, le Parlement romain a approuvé la création d’un comité chargé de rédiger des lois sur le traitement des délinquants sexuels violents. Cette initiative s’inscrit dans une politique de sécurité renforcée sous la direction du gouvernement de Giorgia Meloni.
La motion adoptée stipule que le traitement hormonal, visant à réduire la libido, doit être consensuel et réversible, avec l’objectif principal de diminuer le risque de récidive. Un projet de plus de 5 ans du gouvernement de droite qui a intensifié ses efforts depuis son arrivée au pouvoir en 2022. Promulguant de nouvelles lois et augmentant les peines pour diverses infractions. Pour l’heure, les bords politiques se confrontent.
Une mesure sévère diversement appréciée !
Cette proposition est largement soutenue par la Ligue, un parti d’extrême droite, qui en a fait un pilier de son programme. Pour Matteo Salvini, son président, l’adoption de cette mesure serait un pas crucial dans la lutte pour la justice. Cependant, cette initiative suscite de vives réactions parmi les groupes d’opposition et les défenseurs des droits humains. Lesquels dénoncent une dérive « extrémiste »
Par ailleurs, d’aucuns mettent à nu une violation des principes juridiques fondamentaux. Des critiques, comme la députée Simona Bonafè du Parti démocrate, soulignent que cette loi pourrait être inconstitutionnelle. Un postulat qui s’appuie sur l’avis des experts qui mettent en doute l’efficacité de la castration chimique dans la prévention de la récidive. Soulignant que les crimes sexuels ne sont pas uniquement motivés par des pulsions sexuelles.
Il est judicieux de préciser que la mise en œuvre de cette mesure controversée soulève des questions éthiques et juridiques essentielles. Et ce, alors que l’Italie s’efforce de trouver un équilibre entre sécurité publique et droits individuels. Pour sa part, le gouvernement de coalition de droite du Premier ministre Giorgia Meloni veut se montrer ferme en matière de maintien de l’ordre.