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Insalubrité : quand les opérateurs économiques bravent l’autorité du Gén. Rapontchombo

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L’insalubrité urbaine est un fléau qui persiste au Gabon et principalement dans le Grand Libreville. Malgré les efforts des autorités municipales pour maintenir un environnement sain, certains opérateurs économiques continuent de braver l’interdit, contribuant ainsi à l’aggravation de ce problème. Cette situation soulève des préoccupations importantes quant à l’impact sur la santé publique et le bien-être des citoyens.

La lutte contre l’insalubrité est une affaire nécessitant la mobilisation collective. Si dans notre article intitulé Insalubrité : quand la rébellion des populations entrave les efforts de la municipalité, nous pointions l’incivisme des populations, ces compatriotes ne sont visiblement pas les seuls à entraver les efforts municipaux. En effet, les opérateurs économiques sont, eux aussi, réfractaires aux mesures de salubrité publique imposées par le général Judes Ibrahim Rapontchombo et ses équipes. 

Une entrave à la salubrité

Depuis son arrivée à la tête de l’Hôtel de ville de Libreville le Général Judes Ibrahim Rapontchombo  s’est engagé avec détermination dans la lutte contre l’insalubrité. Conscient de l’importance de redonner à la capitale gabonaise son éclat d’antan, le Délégué spécial a initié une série de mesures visant à assainir l’espace urbain. Il s’agit entre autres de l’opération libérer les trottoirs, de l’instauration d’un créneau de dépôt d’ordures ménagères aux lieux appropriés, ou encore l’aménagement d’espaces pour les activités commerciales. 

Toutefois, l’interdiction de jeter les déchets à certains carrefours, une mesure mise en place pour endiguer la prolifération des détritus dans les zones stratégiques de la ville, est contournée par certains opérateurs économiques situés à proximité de ces lieux. C’est notamment le cas au quartier Awendjé, dans le 5e arrondissement de Libreville, où à l’entrée de la Cité Damas est installé un panneau de la mairie interdisant le dépôt d’ordures. Après observation, l’équipe de Gabon Média Time a constaté une persistance du dépôt d’ordures, principalement par les opérateurs économiques exerçant dans la zone. 

Devant une telle situation qui tend à braver l’autorité de l’Etat, le général Judes ibrahim Rapontchombo est plus que jamais attendu sur la mise en place d’actions de sensibilisation et d’une politique de répression vis-à-vis des contrevenants.

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