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Indice de la faim : le Gabon 80e mondial sur 125 pays en 2023

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À l’heure où le pays rythme au son de la transition militaire menée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), les questions fondamentales peinent à trouver réponse dans le gouvernement de Raymond Ndong Sima. Au nombre des urgences, la faim qui fait du Gabon le 80e sur 125 États dans le monde en 2023. 

Dans sa nouvelle édition, Global Hunger Index (GHI) révèle que notre pays est un des mauvais élèves dans le domaine. Un classement qui tient compte de plusieurs agrégats tels que les retards de croissance, la sous-alimentation et la mortalité infantile. Des indicateurs de la capacité des ménages à se nourrir convenablement dans un pays où l’inflation est exponentielle.

Le Gabon, seulement 80e sur 125 pays !

Si le nouveau régime de Libreville a annoncé être engagé à prendre à bras le corps les problèmes sociaux, les résultats suivent timidement. Et c’est un euphémisme de le dire sans sourciller. Car, en attendant les grandes manœuvres du Comité pour la transition et la restauration des institutions, la situation reste peu appréciable. D’ailleurs, l’édition 2023 de Global Hunger Index en atteste.

Il en ressort qu’en matière de faim dans le monde 2023, « le Gabon se classe 80ème  sur 125 pays disposant de suffisamment de données pour calculer les scores du GHI 2023 . Avec un score de 18,7 à l’Indice de la faim dans le monde 2023, le Gabon présente un niveau de faim modéré ». Toute chose qui implique un changement de paradigme par des mécanismes fiables et contrôlés.

GHI, un outil d’aide à la décision pour le CTRI

La prise de décisions est souvent précédée d’une phase d’observation et d’informations. Ce n’est qu’après avoir analysé ces données chiffrées que le gouvernement de la transition conduit par Raymond Ndong Sima peut tenter d’inverser la courbe de la faim au Gabon. C’est à ce moment que Global Hunger Index encore appelé Indice de la faim dans le monde se veut une base fiable pour recueillir les statistiques clés.
Notons que les données sur les scores GHI, en l’occurrence le retard de croissance et l’émaciation chez les enfants, la sous-alimentation et la mortalité infantile, ont toutes été scrutées de manière méticuleuse. Il revient donc à l’exécutif de mettre le pied à l’étrier. Cela passe nécessairement par la maîtrise de l’inflation et son indexation sur le salaire. Sans quoi, l’équation n’évoluera que timidement.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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