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Iboundji: les populations battent le pavé pour exiger l’abattage de la panthère qui sème la terreur en ville

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Les attaques régulières des animaux domestiques par une panthère dans la commune d’iboundji dans la province de l’Ogooué-Lolo a fini par exaspérer les populations de cette localité qui ont décidé ce lundi 09 mai de monter au créneau. La salve a été donnée par les élèves du lycée Paul Moukambi qui ont battu le pavé pour non seulement fustiger l’attitude des pouvoirs publics qui peinent à régler ce problème mais aussi dénoncer les conditions de vie déplorables dans lesquelles ils vivent. 

Si le mercredi 4 mai  le préfet du département de l’Offoue-Onoye Jean De Dieu Mbadinga Mounguengui avait déjà réagi aux informations sur la présence d’une panthère qui sème la terreur dans la commune d’Iboundji depuis plusieurs semaines, cette sortie n’a vraisemblablement pas rassuré les populations de cette localité qui la juge terne et attentiste.

S’il avait recommandé « aux parents de ne plus laisser leurs enfants circuler dans la ville aux environs de 22 heures  », annonçant au passage la mise en place d’une patrouille de Forces de défense et de sécurité, cette mesure n’a pas suffi à calmer l’anxiété grandissante. C’est donc fort de ces inquiétudes que des centaines d’habitants, dont des élèves du lycée Paul Moukambi d’Iboundji, ont décidé de battre le pavé pour exiger le règlement définitif de ce problème qui met en danger leur vie. 

Profitant de ce mouvement, les populations d’Iboundji n’ont pas manqué de s’insurger contre l’abandon dont ils font l’objet de la part du gouvernement qui n’aurait jamais daigné régler les difficultés auxquelles ils font face depuis des années. Il s’agit entre autres du manque de route, des délestages d’électricité ou encore le chômage devenu endémique dans cette partie du pays. Vivement une réaction des autorités publiques compétentes.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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