Guinée équatoriale : Baltasar Ebang Engonga condamné à 8 ans de prison !

L’information a été rendue publique par notre confrère Radio France International (RFI). Poursuivi pour des faits de criminalité financière, Baltasar Ebang Engonga, ancien directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) et neveu du président Teodoro Obiang Nguema, a été reconnu coupable d’enrichissement illicite, abus de fonction et malversations et donc condamné à 8 ans d’emprisonnement par le tribunal provincial de Bioko.
C’est le mardi 26 août 2025 que Baltasar Ebang Engonga a été fixé sur la sentence qu’il devait écoper. S’il avait été populaire suite à ses vidéos pour adultes avec plusieurs partenaires femmes, l’ancien directeur général surnommé « Bello » pour son apparence soignée, a été reconnu coupable aux côtés de cinq autres hauts fonctionnaires du ministère des Finances. Il leur est reproché d’avoir détourné des centaines de milliers de dollars destinés à des dépenses publiques.
Baltasar Ebang Engonga l’intrépide à la trappe !
Ces fonds publics détournés aurairent été destinés pour des frais de voyage professionnels. Finalement cet argent a été utilisé à des fins personnelles. Le procès, qui s’est tenu dans un climat tendu, a révélé comment Engonga et ses complices dont Ireneo Mangue Monsuy Afana, Rubén Félix Osá Nzang et d’autres directeurs généraux ont siphonné des fonds de l’État Équato-guinéen. Outre la peine de prison, Engonga écope d’une amende de 220 000 dollars, tandis que ses coaccusés ont reçu des sentences similaires de huit ans et des amendes variant entre 16 et 31 millions de francs CFA pour les complices secondaires, condamnés à trois ans chacun.
Le tribunal a ordonné le remboursement des sommes détournées au Trésor public, soulignant l’ampleur de la corruption au sein des élites. Ce verdict tombe près d’un an après l’éclatement d’un scandale sexuel impliquant le principal mis en cause. En novembre 2024, plus de 400 vidéos intimes le montrant avec des femmes, dont des parentes de personnalités influentes et des épouses d’officiels, ont fuité sur les réseaux sociaux. Bien que l’adultère ne soit pas pénalisé en Guinée équatoriale, ces fuites ont entraîné sa suspension et une enquête pour corruption. La suite a été conclue par cette décision inouïe et inespérée.
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