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Gouvernance : le Socialisme à la chinoise, un modèle à suivre pour les pays africain ?

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Très souvent entouré du sceau du fantasme, particulièrement chez les occidentaux le modèle de gouvernance chinois s’est imposé indéniablement comme un modèle unique en son genre s’appuyant sur une culture séculaire. En effet, sous la coupole du Grand timonier Mao Zedong, la gouvernance de l’Empire du milieu assuré par le Parti Communiste chinois (PCC), fondé en juillet 1921, repose sur de grand principes en l’occurrence la considération démographique, la suprématie du peuple, la prospérité commune, le respect de l’écologie et le maintien de la paix. 

Au delà de rechercher une compréhension livresque du modèle socialiste chinois, il convient de relever que celui-ci diffère théoriquement du modèle européen car selon un professeur chinois « Le socialisme à la chinoise est très différent du modèle européen. C’est à travers des décisions et des actions concrètes que le Parti Communiste Chinois favorise l’accès aux infrastructures de base et d’autres biens de première nécessité à tous les chinois ». « Le seul objectif est de permettre à tous les chinois d’accéder au bien-être sans aucune distinction », nous a-t-il confié.

Il faut relever que depuis des siècles en Chine, le peuple est toujours au cœur de la gouvernance. Une posture perceptible à travers l’ensemble des actions menées par le PCC depuis sa création. Ainsi, quatre grand moment ont marqué profondément cette gouvernance notamment de 1953-1957 avec le 1ᵉʳ quinquennat qui sur le plan industriel s’appuyait sur le modèle soviétique, ensuite de 1958-1962 avec la période dite du « Grand bond en avant » avec un slogan aussi ambitieux que fort : « plus nombreux, plus vite, plus efficace et plus économique ».

Des grands moments marquant d’une gouvernance pragmatique

Puis est arrivé la Grande Révolution culturelle marqué par un retour à l’ordre de la diplomatie chinoise, la rentrée de la République populaire de Chine, la normalisation des relations entre la Chine et le Japon, la visite de Richard Nixon en Chine en 1972 et le réajustement économique et politique en 1974 et 1975

En 1978, le 11ᵉ Congrès du PCC marquera indubitablement l’ouverture économique marquée par la fin officielle de la Révolution, la modification de la charte du PCC. D’ailleurs ce congrès adoptera comme principaux principes : rechercher la vérité dans les faits, la priorité à la modernisation socialiste, l’instauration du centralisme démocratique dans la prise de décisions, la réforme et l’ouverture et la réforme agraire. 

 Un cheminement qui, indubitablement, a réussi à faire ses preuves, consolidé surtout par un rôle pragmatique des hauts responsables du PCC s’appuyant sur une combinaison des principes fondamentaux du marxisme avec les réalités chinoises et l’excellente culture traditionnelle chinoise. Une vision théorisée et renforcée d’ailleurs par l’actuel président Xi Jinping qui, depuis son élection en qualité de représentant principal du parti,  a consolidé l’unité du parti et du peuple multiethnique de la Chine. 

Avec les grands bouleversements à venir mais surtout l’incompatibilité indéniable d’une gouvernance calqué sur le modèle occidentale, de nombreux observateurs estiment qu’il serait sans doute profitable pour l’Afrique de s’inspirer du modèle démocratique chinois car lié par un destin commun et des similitudes culturelle qui peuvent véritablement impulsé une nouvelle ère dans le développement du continent. 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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