Gén. Oligui Nguema : « appelez-moi Josué »

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a entamé ce 12 août l’étape de l’Estuaire de sa tournée républicaine. Un moment de partage et de convivialité avec les populations d’Akanda, d’Owendo et de Libreville avec qui il a communié à travers trois grands meetings. Au cours de son discours à la place de l’Indépendance de Libreville, le général président s’est volontiers comparé à Josué, un personnage biblique célèbre.

Dans la bible, Josué est connu comme étant celui qui a succédé à Moïse et qui est parvenu à conduire le peuple d’Israël vers Canaan, considérée comme la terre promise. Dressant un parallèle avec ce personnage biblique, Brice Clotaire Oligui Nguema a clairement dit préférer Josué, à Moïse qui dans la bible, s’est arrêté aux portes de la terre du peuple hébraïque. 

Oligui Nguema le « Josué gabonais »

C’est aux cris de « Oligui président » d’une foule électrisée par le tribun que le général Brice Clotaire Oligui Nguema a entamé son discours. Si le chef de la transition est revenu sur les ambitions du CTRI pour le pays, il a surtout dressé un parallèle curieux « L’ancien testament nous enseigne que Moïse a libéré le peuple d’Israël, mais il n’a pas pu le conduire à la terre promise », a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema.

A ce personnage biblique qui s’est arrêté aux portes de la terre promise, le général président préfère Josué « Par contre Josué a réussi à conduire ce peuple à la terre promise », a-t-il indiqué. En effet, après avoir égrainé les rendez-vous manqués de l’histoire, le président de la Transition a appelé à aller plus loin « si nous voulons aller plus loin, nous devons changer d’appellation pour que le coup de la libération nous conduise à la terre promise », a indiqué Brice Clotaire Oligui Nguema avant de poursuivre « Oui ! Je préfère Josué à Moïse parce que le rêve ne doit pas s’arrêter à mi-chemin (…) alors appelez-moi Josué ».

Il faut dire que le président de la Transition a à cœur de conduire le pays sur les rails du développement, souhaitant ainsi rompre avec des décennies d’atonie notamment au plan économique, social mais aussi politique.