Gabon : vivant aux États-Unis, il se retrouve inscrit au 2e siège d’Owendo sans enrôlement
Ariel Ndong Assa, un compatriote installé aux États-Unis depuis 9 ans a dénoncé ce qu’il assimile à un « vol d’identité ». Et pour cause, ce dernier révèle qu’une carte d’électeur aurait été établie en son nom à Akournam dans le 2e arrondissement d’Owendo alors même qu’il n’aurait jamais été enrôlé.
C’est une révélation choquante qu’a récemment faite un Gabonais de la diaspora. Répondant au nom d’Ariel Ndong Assa, ce jeune compatriote a, par le biais d’une vidéo devenue virale, dénoncé une atteinte à sa personne. Car, selon lui, une personne dont il ignore le nom se serait arrogé le droit de le faire inscrire sur une liste électorale.
Déjà des actes de tripatouillage ?
C’est ce qu’assure l’intéressé qui se questionne sur l’intention de la personne l’ayant inscrit sans aucun accord sur une liste électorale à Owendo. Et ce, alors même qu’il est installé au Pays de l’oncle Sam depuis plus de 9 ans. Plus grave, une carte d’électeur aurait même été établie et récupérée. De quoi créer une psychose.
À l’heure où le bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale appelle à un scrutin transparent, des individus mal intentionnés s’adonnent à des pratiques incompatibles avec l’État de droit. Comment évoquer la démocratie avec une atteinte de ce type ? Une question restée en suspens.
De la nécessité de vérifier les listes affichées
Dans ce démenti qui tombe à point nommé, Ariel Ndong Assa soutient que « cette photo a été prise en 2013 lorsque je suis allé faire mon passeport. Mais je ne me suis jamais fait enrôler. Ils ont volé ma photo et mes informations personnelles mais ce n’est pas moi qui ait été enrôlé ». Non sans manquer de dénoncer un « vol d’identité ».
Des faits d’une gravité certaine qui devraient interpeller au premier chef le maître des poursuites. En effet, prolixe pour l’affaire de la pseudo conversation privée entre Alexandre Barro Chambrier et Albert Ondo Ossa, le Procureur André Patrick Roponat semble aphone sur les aspérités dénoncées par plusieurs personnes. Doit-on rappeler que la fraude électorale est une infraction pénale au Gabon?