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Gabon : vers une pénalisation de la vente des terrains sans titre de propriété ?

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Les États généraux de l’habitat se sont tenus les 15 et 16 mai à l’auditorium de l’Immeuble Arambo. Un événement qui visait à réunir les acteurs du secteur habitat en vue de réaliser un diagnostic exhaustif et proposer des solutions concrètes pour une amélioration de la situation dans ce secteur. Au terme des travaux, près de 56 recommandations ont été formulées, parmi lesquelles la pénalisation de la vente de terrains sans titre de propriété.

Le Gabon fait face à une prolifération de conflits fonciers, souvent engendrés par des ventes illicites et des escroqueries liées à la propriété des parcelles. Ces pratiques illégales perturbent la sécurité foncière et génèrent des tensions sociales importantes. Face à ce constat alarmant, les participants aux États généraux de l’habitat ont appelé à un durcissement des lois liées au foncier, préconisant notamment la pénalisation de la vente de terrains sans titre.

Une mesure forte pour mettre fin aux dérives

Durant ces deux jours d’échanges, les 400 participants ont pu dresser un diagnostic du secteur foncier. L’événement, axé sur le thème « Pour une sécurité foncière, une parcelle et un logement décents », a permis de mettre en lumière les dysfonctionnements existants et d’explorer des pistes de solutions viables. La priorité a été donnée à l’harmonisation du foncier.


Les recommandations issues de ces travaux visent à instaurer une meilleure régulation du marché foncier. Parmi les mesures phares proposées, celle portant sur la pénalisation de la vente de terrains sans titre de propriété apparaît comme une réponse forte face à l’insécurité foncière. Si cette recommandation venait à être adoptée par les autorités, elle contribuerait parallèlement à l’interdiction de la vente de terrains aux étrangers proposée au Dialogue national inclusif, à la sécurisation du foncier. Notons que le rapport final de ces États généraux est désormais sur le bureau du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui en était le parrain.

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