Gabon : vers une grève générale à Addax, Assala et Sogara !
Saisie par plusieurs plaintes des agents des entreprises Assala Gabon, Sinopec Addax Petroleum Oil & Gas Gabon et la Société gabonaise de raffinage (Sogara), l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a appelé l’ensemble de personnels à des assemblées générales à compter de ce lundi 6 novembre 2023 qui pourraient déboucher sur une paralysie des activités.
C’est par le biais de soit transmis datés que le Secrétariat général de l’Organisation nationale des employés du pétrole a informé les Directeurs généraux des entités d’Assala Gabon, de Sinopec Addax Petroleum Oil & Gas Gabon et de la Société gabonaise de raffinage, des convocations de leurs agents syndiqués à des assemblées générales qui débuteront le lundi 6 novembre prochain.
Les personnels d’Addax, Sogara et d’Assala en AG cette semaine !
C’est l’issue la plus plausible à en croire le Secrétariat général de l’ONEP qui évoque des situations sérieuses à scruter méticuleusement. Au cas par cas, Alain Mounguengui Oyembo, Secrétaire général chargé de la négociation et de la réglementation, annonce que l’AG concernant Addax Petroleum portera sur « les inquiétudes grandissantes du personnel sur la fin du CEPP Dinonga-Iroundou ».
Le mardi 7 novembre prochain devra donc être décisif pour tous les agents liés à cette entité privée, filiale du groupe chinois Sinopec, qui expose EIM Manpower à la banqueroute. S’en suivra une assemblée générale le lendemain d’Assala Gabon. Laquelle consistera « apprécier le résultat des négociations sur le cahier de charges liés au rachat des actifs par Maurel & Prom ». Et ce, afin d’amorcer la suite.
Vers une levée de boucliers des agents du pétrole ?
Joint au téléphone par Gabon Media Time (GMT), le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole a d’ores et déjà annoncé la couleur. Laquelle pourrait déboucher sur une paralysie totale de l’activité pétrolière. « Dès ce lundi ce sera des assemblées générales des travailleurs desdites entreprises. Les décisions de ces AG pourraient être des dépôts de préavis de grève », a souligné Sylvain Binet.
La plus représentative des agents du pétrole au Gabon espèrent que les tutelles respectivement informées fassent diligence aux cahiers de charges de leurs personnels. Il leur est demandé d’initier urgemment un dialogue sincère, au risque d’assister à un arrêt concerté du travail au sein de la société pétrolière. Une issue peu souhaitable dans ce contexte de restauration qui devra s’appuyer sur sa principale ressource.