Gabon : vers un énième report du National foot ?
Décidément il faudra bien plus que la parole du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema pour rendre palpable la reprise du National foot 1 et 2. En effet, les patrons de clubs qui tentent de mettre en place des mécanismes se heurtent à l’incapacité financière de la Linafp qui, elle, s’arc-boute sur la promesse à 2,2 milliards FCFA de l’État. Report envisageable.
Les jours se suivent et se ressemblent pour les professionnels du football dans notre pays. Si le président de la transition a donné des gages d’un retour du sport roi local sur nos petits écrans, il reste que le passage entre l’acte et la parole sont deux chemins éloignés. Le nouveau mécanisme dédié au financement du ballon rond ne semble pas encore bien huilé pour permettre de résultats ce samedi 18 mai 2024. La 16eme assemblée générale de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) n’aura pas décelé la clé de voûte.
Encore un report ?
Faire mentir un chef est un sacrilège qui expose à des conséquences graves. Pourtant c’est ce que les autorités du sport tendent à matérialiser avec le report presque logique qui se dessine. À la veille de la reprise annoncée par le président de la transition, rien ne va dans le sens souhaité. Les instructions fermes du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, après une rencontre avec les représentants de l’Union des pétroliers gabonais (Upega) pourraient se heurter à la dure réalité du terrain.
Dans un article récemment publié, notre confrère L’Union posait une interrogation forte sur les finances. Il en ressort que « l’apport de l’État à hauteur de 2,2 milliards de F CFA se fait toujours attendre ». Sapristi ! Toute chose qui rendrait difficile cette opération de retour sur les petits rectangles. Si des pistes de sortie sont envisageables en l’occurrence le préfinancement, il reste que cette voie de contournement ne serait pas à la portée de toutes les bourses. Pour l’heure, la Linafp semble y croire vu qu’elle a annoncé la reprise sans date de la compétition. Croisons les doigts !
