Gabon : vers le bitumage de la route Oyem-Medzeng-Frontière Guinée Équatoriale
Renforcer les capacités économiques du Gabon à travers la réalisation d’infrastructures routières. Tel est l’objectif des autorités de la transition, qui ont fait de la route un pilier essentiel de leur action. C’est dans ce cadre que le ministre du Budget, Charles Mba, a signé le 22 novembre dernier une convention de financement de l’axe Oyem – Medzeng – Frontière Guinée Équatoriale, avec le DGA de BGFI Bank Gabon, Simon Abib Mapangou.
Si les échanges commerciaux dans la sous-région Afrique Centrale sont peu développés, les infrastructures routières peuvent en partie expliquer ce déficit. L’annonce d’une avancée dans le projet de bitumage de l’axe Oyem-Medzeng-Frontière Guinée Équatoriale, pourrait constituer un espoir pour les riverains, et une opportunité pour les opérateurs économiques.
Vers un renforcement des échanges entre la Guinée Équatoriale et le Gabon
Si le projet de bitumage de l’axe Oyem – Medzeng, long de 36 kilomètres, est en sommeil depuis plus de 4 ans, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) entend le concrétiser, et aller plus loin en permettant un ralliement facile via cet axe, de la Guinée Équatoriale, en toute saison. Dans cet ambitieux projet, l’Etat Gabonais entend se faire accompagner par Ecobank, qui vient d’accorder un prêt de 158 milliards de FCFA, dont une partie devrait permettre de financer ces travaux.
« Dans le but de matérialiser la décision du Président de la Transition, Président de la République, de construire enfin le tronçon de route Oyem-Medzeng-Frontière Guinée Équatoriale, le Ministre des Comptes Publics a procédé à la signature de la convention de financement avec M. Simon Abib MAPANGOU, DGA de BGFIBank Gabon », peut-on lire sur la page Facebook du Ministère du Budget.
Notons qu’en 2019 déjà, si le président de la Commission de la CEMAC avait annoncé que 1,2 milliard de FCFA était déjà disponible auprès de la BDEAC en ce qui concerne l’axe Oyem – Medzeng, en 2022, il était à l’étape de l’étude d’impact environnemental et social. Les Gabonais impatients de voir enfin ce projet se concrétiser, espèrent à présent que cette fois sera la bonne.