Gabon: vers la mise en place d’une politique nationale de concurrence
Réunis ce 29 novembre dans le cadre de la troisième phase du séminaire de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes réglementaires, les parties prenantes à ce rendez-vous ont mis l’accent sur la concurrence. Autour de Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la concurrence et de la consommation, les participants à ce séminaire ont notamment prescrit la mise en place d’une politique nationale en matière de concurrence. Toute chose qui devrait « stimuler les entreprises à se surpasser ».
Avec en toile de fond le « Projet de renforcement de la concurrence et de la protection des consommateurs en Afrique centrale », la série de séminaires de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et consommation s’est poursuivie ce 29 novembre à Libreville. Après avoir évoqué les principaux enjeux liés aux consommateurs, les parties prenantes ont cette fois mis l’accent sur les principes de concurrence, dans un marché sous régional en pleine mutation.
En effet, autour de Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la concurrence et de la consommation (DGCC) et Jean Taty Mavoungou, directeur de cabinet du ministre de l’Economie, les participants à ce séminaire ont notamment insisté sur la nécessité de « mettre en place une politique nationale en matière de concurrence », portée par un capital humain « moteur de l’activité économique ». Politique qui en plus de « stimuler l’esprit d’entreprise et la productivité en poussant les entreprises à se surpasser » comme l’a rappelé le DGCC, permettrait d’élargir l’offre pour les consommateurs.
S’inscrivant dans la volonté du Gabon d’appliquer les dernières législations communautaires en la matière, ce nouveau séminaire de trois jours sera donc l’occasion pour les parties prenantes de « magnifier le processus d’intégration régionale et surtout de s’accorder sur les règles de concurrence et de consommation » comme l’avaient rappelé en ouverture, Thierry Mamadou Ansgar, directeur général de l’IEF et Teresa Moreira, représentante de la nouvelle directrice de la Cnuced.
Une vue des participants au séminaire de vulgarisation et de formation sur les nouveaux textes réglementaires © GMT
Au final, en passant à ce « 2ème volet de ce cycle de séminaires dédiés à la formation, après la vulgarisation des nouveaux textes communautaires » les parties prenantes entendent donc « axer leurs réflexions sur la mise en application des règles de la concurrence basée sur le manuel de la Cnuced » comme l’a souligné le DGCC. Un manuel qui fait du respect des règles de concurrence, le moteur de la reprise post Covid-19.