Gabon : vers la mise en place d’une épreuve de rattrapage pour les classes intermédiaires
Au regard du fort taux de redoublement dans les classes intermédiaires, le ministère de l’Education nationale réfléchit au moyen de faciliter le passage en classe supérieure aux jeunes apprenants. Au nombre de leurs pistes de réflexion, la mise en place d’une épreuve de rattrapage pour les élèves ayant obtenu une moyenne comprise entre 9,5 et 9,99.
Si les résultats des examens nationaux à savoir le baccalauréat et le brevet d’étude du premier cycle de la session 2023-2024 ont été globalement satisfaisants, ceux des classes intermédiaires le sont moins. En effet, en 2023 environ 40% des élèves inscrits en classes intermédiaires ont redoublé. Un taux inquiétant pour le ministère de l’Education nationale qui envisage des mesures pour répondre à cette problématique. Des pistes de réflexion présentées par le Directeur Général adjoint de l’Enseignement scolaire et normal, Frédéric Leckyou sur un plateau de Gabon 1ère.
40% le taux de redoublement dans les classes intermédiaires
« Dans les classes intermédiaires le taux de redoublement avoisine les 40% » a annoncé Frédéric Leckyou. Confrontés à ce niveau alarmant d’échec, les personnels du ministère de l’Education nationale se questionnent sur la méthode à adopter. « Des réflexions sont en cours pour essayer de revoir le système d’évaluation de façon à ce que les mêmes conditions d’évaluation qui sont utilisées pour les examens soient appliqués au niveau des classes intermédiaires avec notamment la possibilité d’imaginer qu’il y ait une épreuve de rattrapage pour les élèves qui se situent entre 9,5 et 9,99 » a-t-il indiqué. Pour baisser ce taux d’échec le Directeur Général adjoint de l’Enseignement scolaire et normal suggère également l’harmonisation des coefficients des disciplines et des trimestres.
En offrant une voie de rattrapage, le ministère conduit par Camélia Ntoutoume Leclercq espère réduire le taux de décrochage scolaire en donnant aux élèves une chance de surmonter les difficultés et de continuer leur parcours éducatif.Si le ministère n’est pas satisfait du niveau des élèves des classes intermédiaires, il fait tout de même remarquer qu’il y a une évolution entre le niveau actuel et celui des années antérieures.