Gabon : vers la fermeture des associations religieuses et églises non reconnues
C’est par le biais d’un communiqué rendu public ce jeudi 09 novembre 2023 que le ministère de l’Intérieur a invité les associations religieuses à se rapprocher de la direction générale des élections et des libertés publiques (DGELP) pour enregistrement. Une action qui vise à recenser et à régulariser ces structures dès le 13 novembre 2023.
Face à la multiplication des associations religieuses, qui font souvent l’objet de récrimination, le gouvernement a décidé de taper un coup de pied dans cette fourmilière. C’est dans cette optique que le ministre délégué auprès du président de la Transition chargé de l’intérieur et de la sécurité, Hermann Immongault a annoncé le lancement d’une opération de recensement de ces organisations.
Les responsables des associations religieuses invités à régulariser leurs structures
Ainsi, tous les responsables des associations religieuses sont invités à se rapprocher de la direction générale des élections et des libertés publiques (DGELP) dès le lundi 13 novembre 2023. Avant le recensement physique desdites structures, les chefs religieux doivent retirer une fiche de recensement au sein de ce service.
Une initiative qui permettra aux agents du ministère de l’Intérieur de faire un nettoyage de fond dans ce secteur où les dérives sont désormais légion. Il faut souligner que ces structures doivent retourner au ministère de l’Intérieur des dossiers complets comprenant la dénomination de l’association, le sigle, le siège social, l’adresse complète, l’année de création, le domaine d’activité.
D’ailleurs, dans le cadre de cette opération, des services du Ministère de l’Intérieur seront déployés sur le terrain afin de procéder à un recensement physique. Le gouvernement avertit que « les associations à caractère religieux qui ne se soumettront pas au présent recensement verront leurs activités mises en veilleuse jusqu’à la régularisation de leur situation ».
Eeeennnfffffiiiiinnnnn !!!!!
Dans mon quartier, sur un linéaire de 500 m, j’ai dénombré 11 “églisettes”. Et pourtant les crimes et délits y persistent. On est tenté de se demander : on y “lie le Diable” tous les jours, même de nuit; mais alors qui le détache à nouveau pourqu’il perpétue ses méfaits au quotidien?
Ne soyons pas dupes, tout cela sert de mangeoire aux plus malins qui ne veulent plus travailler. Ils se servent donc des “pauvres pigeons” qu’est la population, pour s’engraisser en vendant de fausses espérances.
Cela s’appelle de l’escroquerie morale, sans compter les autres crimes y commis par les “pasteurs” et autres “imams” de pacotille.
Mais alors que faire des rites traditionnelles nocturnes, qui perturbent tout autant notre quiétude souvent tout au long de la nuit?
L’Etat doit effectivement agir, et fermement, aux fins de protéger la population.
Bonjour à tous,
bonne mesure régalienne, mais il faut du temps aux leaders religieux sans papier pour mettre à jour les dossiers de régularisations. Je propose donc une période de deux(2) ans d’incubation afin de mettre en application la dite mesure. Car si les fermetures des églises sont précoces, nous risquerons d’avoir des déviances en plus grand nombre avec des églises au noir.
Le Pasteur Didier BOUCKAT