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Gabon: un réseau de trafiquants de connexion fibre optique mis hors d’état de nuire

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Selon L’Union, la police d’investigations judiciaires a mis la main sur un réseau de trafiquants de connexion fibre optique de Moov Africa Gabon Télécom. La société victime de cette fraude massive entend mettre des garde-fous pour dissuader les auteurs de ce délit sévèrement puni par le Code pénal en vigueur qui prévoit jusqu’à 1 an d’emprisonnement ferme assorti d’une amende d’un million au plus contre ces malfrats.

À l’heure où la société leader de téléphonie mobile Moov Africa Gabon Télécom s’évertue à ajuster sa politique prix aux réalités du pays avec la box fibre optique désormais accessible à 10.000 FCFA, il existe encore des individus qui décident de contourner cette voie légale pour recourir à des pratiques peu recommandables. C’est le cas d’une bande présumée de trafiquants de réseau internet qui aurait été mis aux arrêts par la Police d’investigations judiciaires, rapporte L’Union.

Si nos confrères n’ont pas révélé les identités desdits malfrats, ils n’ont pas manqué de préciser le modus operandi de ces derniers. « Après avoir souscrit un abonnement FTTH à usage domestique, ils mettent en place de sous-réseaux au moyen des câblages et de bornes Wi-Fi puis définissent des tarifs selon la durée de connexion. Les personnes dupées bénéficient ainsi d’une connexion Internet piratée et de très mauvaise qualité », expliquent-ils.


Une technique pirate qui n’est pas du goût de Moov Africa Gabon Télécom qui dénonce une atteinte flagrante à la prospérité dudit service. « Ces trafics, en plus qu’ils portent gravement préjudice à l’image de Moov Africa Gabon Télécom, sont un facteur rédhibitoire du déclin du chiffre d’affaires et partant, de la contribution au budget de l’État à travers la baisse de l’impôt sur les sociétés versé chaque année par l’entreprise », a indiqué un représentant de ladite société. Non sans manquer de rappeler à la clientèle que des mesures seront conjointement prises avec l’état major de la Police pour prévenir d’éventuels cas.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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