Gabon : un présumé dealer interpellé en « Israël » avec 18 ballots de cannabis
Franck Eneme Ndong, un compatriote, a récemment été interpellé par les éléments de la brigade de gendarmerie du district d’Akam-Essatouk, dans le département du Woleu. D’après le récit du quotidien L’Union, l’individu en provenance de la Guinée-Équatoriale avait en sa possession 18 ballots de cannabis qu’il s’apprêtait à écouler dans la ville d’Oyem communément appelée Israël, par ses ressortissants, avec deux de ses complices, par ailleurs toujours en cavale.
Les faits. Franck Eneme Ndong serait parti d’Oyem avec deux amis, parmi lesquels un certain Chicago. Les trois hommes se seraient rendus en Guinée-Équatoriale où ils seraient partis se ravitailler en chanvre indien. Aux environs de 22 heures, les présumés dealers auraient tenté de rallier la ville à pied pour échapper aux patrouilles des forces de l’ordre.
Une décision qu’ils vont très vite regretter. En effet, leur attitude aurait attiré l’attention des habitants du village Adzp-B’Endeng qui se seraient lancés à leur poursuite. Pris de panique, les trois hommes se seraient enfuis dans la forêt. Malheureusement pour Franck Eneme Ndong, il a été rattrapé. Informés, les gendarmes se seraient rendus aussitôt sur les lieux afin d’arrêter le suspect.
Lors de la fouille, les gendarmes auraient découvert 18 ballots de chanvre indien soigneusement dissimulés dans un sac à dos. Lors de son interrogatoire, Franck Eneme Ndong aurait confié s’être rendu en Guinée-Équatoriale à la demande de Chicago et que leur fournisseur aurait vendu 33 ballots à raison de 10 000 FCFA l’unité. « Nous avons investi en tout 330 000 FCFA et nous comptions écouler le produit à raison de 20 000 FCFA le ballot » a-t-il déclaré.
La culture, la vente et la possession de chanvre indien à des fins récréatives étant illégales au Gabon. Toute possession de cannabis peut entraîner de sévères sanctions. C’est ce à quoi est exposé Franck Eneme Ndong. Il risque jusqu’à vingt ans de réclusion et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie; conformément aux dispositions de l’article 408 du Code Pénal pour importation illicite de stupéfiants.