Gabon : un père relaxé après avoir laissé ses 2 fils de 5 ans palper ses parties intimes
C’est la stupeur et l’étonnement au tribunal correctionnel de Libreville depuis le verdict rendu en la défaveur d’une plaignante s’appuyant sur des preuves tangibles. Dans sa décision, la Cour prononce la relaxe pure et simple d’un père totalement nu qui aurait laissé ses deux fils de 5 ans chacun lui palper les testicules et son pénis, rapporte L’Union qui aurait visionné la vidéo soutenant la plainte de la mère désabusée.
Une affaire comme il n’y en a rarement sur la table des juges. Alors qu’elle était en rupture avec le géniteur de ses fils, une femme découvre que ce dernier livrait ses propres enfin à des actes immoraux. Un soir alors qu’elle tentait de prendre des nouvelles de ces bambins qui avaient été récupérés par ruse, la mère aurait assisté à une scène ignoble. Qu’elle décide d’immortaliser pour poursuivre son ancien compagnon de vie.
Le tribunal étrangement acquis à la cause de l’indélicat
S’il est vrai que le procès est un combat sain arbitré par le juge, il reste que les actes jugés immoraux ne sauraient être pris à la légère. Et ce, surtout s’ils portent atteinte aux mœurs des enfants. Un postulat non partagé par le Tribunal correctionnel de Libreville qui n’aura eu cure de la vidéo montrant des enfants de 5 ans palper les parties intimes de leur père sans qu’il n’y oppose une quelconque résistance. L’injonction serait donc constituée.
Malgré les témoignages et les allégations bien construites de l’accusation, le mis en cause a été déclaré non coupable. Sapristi ! Pour les juges « l’ensemble des actes posés par l’intéressé reposent sur des actes immoraux ». En foi de quoi, il est innocent du « délit d’attentat aux mœurs ». Prononçant sa relaxe. La plaignante déboutée en constitution de partie civile tout en la condamnant aux dépens. S’estimant lésée, la mère entend faire appel de cette décision aux allures iniques.
Vers l’apologie de la pédophilie ?
C’est la lecture qu’il semble aisé de faire au regard de la tournure de ce proces auquel on pourrait adjoindre l’adjectif qualificatif « honteux ». Car, faut-il rappeler que le Code de l’enfant en vigueur en République gabonaise, fait de l’État le garant naturel de la protection des droits et intérêts du mineur. Que laisser un enfant exposé à l’obscénité auprès de son bourreau c’est donner la brebis aux loups ? La justice gabonaise est appelée à se raviser avant de causer l’ire de plus d’un.
Pour sa part, le protégé du tribunal, présumément « père indigne » a surpris son monde en déclarant tout sourire lors du procès « il y a eu plus que ça ». Qu’est-ce à dire ? Si cette sortie répugnante de ce père de famille peut traduire le fait qu’il serait plus loin en abusant d’eux sans que le juge ne s’en inquiète, il y a la nécessité de comprendre que cette décision pourrait faire jurisprudence et consacrer l’impunité de l’immoralité. D’ailleurs, ne serait-ce pas aux juges d’interprétation la loi. Si oui, l’atteinte aux mœurs aurait bien pu être requalifiée. Nous y reviendrons !