Gabon: tué d’un coup de chevron à Nzeng Ayong
La famille de Marius-Stelin Nzoghe-Ebe, un agent à l’Office national de l’emploi (ONE), devra désormais compter ses membres sans ce dernier. Et pour cause, il a trouvé la mort après avoir été agressé à l’aide d’un chevron par un menuisier avec qui son frère aîné se disputait. Les mis en cause, tous de nationalité camerounaise, ont été interpellés depuis le dimanche 21 février dernier par les éléments de la Police Judiciaire (PJ).
Les faits se seraient déroulés le jeudi 11 février dernier au quartier Nzeng Ayong dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville. Ce jour-là, précisément aux alentours de 17 heures, Marius-Stelin Nzoghe-Ebe et son frère aîné sont sur la voie du retour à la maison quand ils entendent des pamphlets dirigés contre leurs personnes. Ces propos peu valorisants auraient émané d’un groupe de menuisiers installés en face du lycée Vincent-de-Paul-Nyonda couramment appelé « EPI de Nzeng Ayong ».
Dans la foulée, le frère aîné et la bande des 3 menuisiers engagent une houleuse dispute. Voyant la tension monter Marius-Stelin Nzoghe-Ebe décide de calmer le jeu. Les parties se parlent et baissent le ton. Une issue non souhaitée par un des menuisiers qui auraient visiblement voulu en arriver aux poings. Pour manifester son mécontentement, il se saisit d’un chevron qu’il va promptement asséner à l’agent de l’ONE. Ce dernier s’écroule sur le champ et la bande des agresseurs prend la fuite.
Sur ces entrefaites, le frère aîné aidé par des riverains ramènent le blessé chez eux. Compte tenu des difficultés à se déplacer, la famille se met en tête qu’il serait mieux d’aller à l’hôpital le lendemain. Sauf qu’entre-temps, la plaie sur la tête ne faisait que s’infecter. Ce n’est que tard dans la nuit qu’un des parents constate que Marius-Stelin Nzoghe-Ebe se vide de son sang par la bouche.Transporté à l’hôpital, il rend finalement l’âme cinq (5) jours plus tard. Il faudra plus d’une semaine pour que les présumés agresseurs soient interpellés par les éléments de la Police judiciaire (PJ).