Gabon: le Symiga pour l’implémentation d’un dialogue social permanent
Placé sous le thème « le Dialogue social permanent: une garantie pour un travail décent et une stabilité économique », la fête du travail a été l’occasion pour les syndicats de porter haut leur plaidoyer. Pour sa part, le syndicat des mines et industries du Gabon (Symiga) a appelé à la consolidation des rapports employeurs-employés pour un climat apaisé.
En effet, perçu comme une journée festive, le 1er mai est avant tout une date mémorable pour l’histoire syndicale. Une occasion de cerner la portée des combats de Chicago. Le martyr des travailleurs encore mésestimés par le patronat. S’inscrivant dans cette logique d’amélioration continue du cadre du travail, le syndicat des mines et industries du Gabon est monté au créneau.
Quoi de mieux que la fête du travail pour mettre en orbite les préalables à l’épanouissement du travailleur. « Après 3 années de crise du Covid-19, suivies d’inflation, de conflit russo-ukrainien, nous avons grandement besoin d’un environnement de travail empreint de considération du capital humain ». Pour y parvenir, Aymar Kissengori mise sur le dialogue social permanent.
Ainsi, pour le secrétaire général du Symiga, « le dialogue social permanent non pas dialogue social de circonstance permettra de s’assurer de l’effectivité du respect de la législation gabonaise ce qui garantit le travail décent ».Ce qui n’est clairement pas encore le cas. Ainsi, pour une meilleure prise en compte du capital humain, il est suggéré à l’État de ratifier la convention 176 de l’OIT sur la sécurité et santé dans les mines.