C’est dans le cadre des questions orales au gouvernement tenues le mardi 28 juin dernier que le Pr. Patrick Mouguiama Daouda a fait le point sur la situation des étudiants boursiers au Gabon au mois de juin de l’année en cours. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, ce ne sont que 30.000 apprenants qui bénéficieraient de l’allocation d’études soit la moitié de la communauté estudiantine.
Confronté à d’énormes tensions de trésorerie qui obèrent la gestion des ressources financières, l’État gabonais a décidé de rationaliser l’octroi des bourses d’études. Suspendre la bourse pour les collégiens et lycéens, pour prioriser la communauté estudiantine évaluée à 60.000 personnes. Une équation qui semble occasionner plusieurs couacs en dépit du nombre de personnes à prendre en charge le temps de leur cursus universitaire.
Il s’agit de la moitié du nombre total d’étudiants. C’est en tout cas ce qu’a révélé le Pr. Patrick Mouguiama Daouda lors de la traditionnelle phase des questions orales au gouvernement tenue le mardi 28 juin dernier à l’Assemblée nationale. Selon le membre du gouvernement, ce sont 30.000 étudiants qui sont accompagnés par l’État. Un nombre qui semble important.
Pourtant à y regarder de près, il n’en serait finalement rien.
Du côté du gouvernement, l’heure est d’ailleurs à la maîtrise du nombre de boursiers. Pour ce faire, le décret 404 qui instituait l’accès à la bourse pour tous à condition d’obtenir le baccalauréat a été substitué par le décret 148 qui pose des conditions d’attribution spécifiques. Pour avoir la bourse, il faudra obtenir la note de 10/20 au minimum en classe de terminale et surtout avoir 22 ans au plus au moment de la demande. Il va sans dire que l’ajout des boursiers ne devrait pas décoller.