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Oligui Nguema : « Si nous dépassions le 30 août, la Tour de Pise allait valider cette élection »

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À la faveur d’un discours prononcé à la Place des fêtes d’Oyem, le jeudi 21 décembre 2023, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema est revenu avec gravité sur les possibles conséquences de l’inaction des forces de défense et de sécurité le 30 août 2023. À cet effet, le Chef de l’Etat a indiqué que ces « élections tronquées » auraient été validées, coûte que coûte, par la présidente de la Cour Constitutionnelle de l’époque, Marie-Madeleine Mborantsuo.

L’action menée par les forces de défense et de sécurité le 30 août 2023 a été saluée par l’écrasante majorité des Gabonais. Évoquant les tentatives de récupération politique par certains compatriotes à la suite de ce coup de libération, Brice Oligui Nguema a tenu à rappeler que les discours politiques n’auraient jamais permis de venir à bout de ce régime, égratignant au passage le rôle qu’allait jouer la belle-mère d’Ali Bongo dans le dispositif de fraude de l’après-scrutin. 

Marie-Madeleine Mborantsuo, celle qui penche toujours du même côté 

Le numéro 1 gabonais est longuement revenu sur les bouderies d’après dissolution des élections, du professeur Albert Ondo Ossa, l’ex candidat consensuel. Assumant une nouvelle fois le choix d’une dissolution des élections plutôt qu’un recomptage des voix, le Gén. Brice Oligui Nguema a laissé entendre que la deuxième option aurait fatalement conduit à la validation de l’élection d’Ali Bongo, et ce avec la complicité de Marie-Madeleine Mborantsuo, sans que les instances sous-régionales n’en disent mot. 

« Si nous dépassions la date du 30 août, la Tour de Pise allait valider cette élection », a rappelé le chef de l’Etat, en parlant de Marie-Madeleine Mborantsuo, dont les décisions des contentieux présidentiels ont toujours penché en faveur du Parti démocratique gabonais (PDG). Poursuivant dans la même lancée, le Commandant en chef de la Garde républicaine a déploré « Les instances internationales ou sous-régionales, qui nous suspendent aujourd’hui, devaient cautionner cette mascarade. Et nous serions en proie à un face à face entre les militaires et le peuple gabonais ». 

C’est pourquoi, Brice Oligui Nguema a rappelé à son auditoire la nécessité de taire les querelles politiques, et à s’unir autour d’un idéal commun, celui de conduire le Gabon vers un avenir meilleur. 

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