Gabon : Réagir dénonce une occupation illégale de son siège
Le parti politique Réagir est en proie à une crise interne qui a pris une tournure préoccupante. Dans un communiqué officiel, la formation politique dénonce l’occupation illégale de son siège par un groupe dirigé par Persis Lionel Essono Ondo, exclu du parti depuis novembre 2024. Malgré une décision de justice rendue le 11 décembre 2024, qui a débouté Essono Ondo de sa demande d’accès au siège du parti, celui-ci aurait pris de force les locaux avec l’aide de partisans.
Des méthodes musclées pour s’installer dans les lieux. Selon le communiqué, le mercredi 18 décembre 2024, Persis Lionel Essono Ondo et ses soutiens auraient pénétré de manière violente dans le siège du parti. Accompagnés d’hommes cagoulés, armés et même de chiens, ils auraient empêché les employés légalement recrutés par le Secrétariat Exécutif d’accéder à leurs bureaux. Une situation qui, selon les responsables de Réagir, met en péril la sécurité des biens et des personnes, d’autant que ces intrus occupent les lieux sans aucun fondement légal.
Exclusion du parti et occupation illégale du siège
Le parti Réagir rappelle que François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ondo ont été exclus de la formation politique depuis trois mois, pour « manquements graves aux statuts, falsification et atteinte à l’unité du parti ». Malgré cette exclusion, ces derniers auraient illégalement investi un domicile privé mis gracieusement à disposition du parti, défiant ainsi la loi et la légitimité des instances dirigeantes.
Un appel au respect de la loi. Face à cette situation, le parti Réagir préfère s’en remettre aux voies légales et tient les occupants illégitimes pour responsables des dégradations et disparitions de biens. Dans son communiqué, il réaffirme que « force restera à la loi », sous-entendant que des actions judiciaires pourraient être entreprises pour faire évacuer les lieux.
La crise au sein de Réagir révèle une lutte de pouvoir qui pourrait avoir des répercussions sur l’avenir du parti. En attendant une intervention des autorités compétentes, la situation demeure tendue et les regards restent tournés vers une issue légale à ce bras de fer politique.
GMT TV